Stigmata
5.3
Stigmata

Film de Rupert Wainwright (1999)

Un Chemin de Croix dans le Vertige Sanglant de l’Église.

Résumé : Un prêtre du Vatican est dépêché à São Paulo, il découvre une statue de la Vierge qui saigne des larmes. De retour au Vatican, il se dirige vers une femme qui dévoile les stigmates, les blessures infligées au Christ lors de sa crucifixion. Elle révèle dans sa possession l'existence d'un évangile perdu qui pourrait remettre en question l'église, le prêtre est divisé entre soutenir la victime et réfléchir sur le fondement de sa foi.

Histoire : Le film vise à rendre certaines choses incompréhensibles en abordant le sujet des stigmates. De nombreux cas étaient répertoriés au XIIIe siècle, mais dans les cas modernes, le Vatican met en évidence des subtilités, telles que l'utilisation de produits chimiques pour simuler les blessures. La formule demeure inchangée depuis le premier cas, les individus s'endorment avec des visions et se réveillent avec les stigmates de la crucifixion. Toutefois, de nombreuses personnes ressentent d'étranges marques qui ne s'arrêtent pas de saigner, ce qui suscite l'incompréhension du milieu médical. Le seul résultat vise à prouver que l'esprit peut se manifester par des blessures physiques, avec une vision surnaturelle qui influence le film. L'atmosphère nous plonge dans la religion, et le premier réflexe est de choisir l'actrice pour sa nature plus vivante que tragique. En se basant sur des théories sur le monde, à l'opposé du prêtre scientifique qui ne juge que des faits, cela amplifie le phénomène. La vie sur terre a commencé il y a 6 milliards d'années, en se transformant soudainement et sans raison en l'existence du premier humain il y a 3 milliards d'années, c'est un vaste sujet. Afin de créer une ambiance mystérieuse, il est primordial que la technique soit originale, en mettant l'accent sur les couleurs et en augmentant le contraste. Réalisé avec un budget de 32m$, il rapporte 190m$ et sera nommé aux Saturn awards du meilleur film d'horreur.

Équipe : Réalisation de Rupert Wainwright connu pour le remake de Fog. Production de Frank Mancuso connu pour La mutante et la série des Vendredi 13. La musique d'Elia Cmiral connu pour Pulse, Detour mortel, Ronin, et Vikki Williams connue pour La mutante. Les effets d'Al Di Sarro connu pour Piège de cristal, Predator, et Mark Di Sarro connu pour Demolition man. Côté casting, Patricia Arquette, Gabriel Byrne, Jonathan Pryce.

Avis : En se basant sur un évangile perdu et interdit par l'église, pour se rapprocher d'un objet possédé, avec une mise en route difficile. Les idées captivantes du Vatican fusionnent les thèmes de la religion et du surnaturel, provoquant une explosion des émotions. L'actrice parvient à transcender le récit fantastique en se confrontant à la parole du Christ, dans une possession admirable. Un film choc d'une violence extrême, avec une intrigue originale parfaitement orchestrée par l'actrice.

Critique : En Amérique du Sud, le logo MGM commence le générique avec une atmosphère mystérieuse, suivie d'une procession faisant apparaître le personnage. Les belles images provoquent un phénomène troublant suite au décès d'un prêtre local, ce qui engendre des effets surnaturels. L'intrigue se lance dans le mysticisme pour s'immerger dans la fureur de l'Amérique avec le personnage. La réalisation ne tarde pas à établir le lien avec la scène du début, dans une ambiance étrange qui entame la journée du personnage. Le récit se concentre sur le personnage du Vatican et sur les phénomènes qui se heurtent au pouvoir de l'Église, dans un rythme dynamique. Dès les premiers signes de possession de l'objet mystérieux, des événements sanglants surviennent, en plongeant le personnage dans les ténèbres. La mise en route rapide se métamorphose en tragédie atroce, aux émotions intenses, ce qui rend l'histoire captivante.

La connexion parfaite entre les histoires s'étend entre le personnage et le Vatican, dans la vie de la foi face à l'autorité de l'Église. Les éléments rebondissent pour évoquer la douloureuse expérience du personnage qui évolue dans un univers paranormal aux image-chocs. L'enfer avance avec de nouveaux phénomènes, en déclenchant une série d'examens qui repoussent les limites du monde médical pour entrer de manière incroyable dans le sujet. Les événements se rassemblent avec le pouvoir du Vatican, pour ramener le personnage à l'origine des phénomènes sanglants. En intégrant la cohérence dans les performances des acteurs, on débute l'investigation sur le personnage, ce qui renforce l'intérêt du récit. Les sentiments profonds maintiennent la tension et les phénomènes en réveillant une possession, avec une technique brillante et une ambiance effrayante.

Les vérités de l'église éveillent le traumatisme du personnage, tout en créant un rythme efficace aux événements. La chute abrupte de la possession du personnage sur des événements extrêmes permet à la magie de rapprocher le spectateur de la religion. Le plongeon violent dans les démons de l'église amplifie les enjeux de la possession, dans un combat passionnant aux effets impressionnants. Les obstacles surnaturels se referment, libérant les révélations sur un livre interdit, pour s'approcher du dénouement qui se termine avec l'exorcisme d'un final spectaculaire, dans un film intelligent et sombre, qui donne une puissance ininterrompue à une histoire passionnante. La technique moderne est parfaite pour immortaliser la grande aventure de la foi, avec une dynamique, un montage et une mise en scène remarquables qui garantissent un grand spectacle.

> https://youtu.be/o3SvMMNurTY?si=tpNAcb7e9f7nd3s5

Créée

le 31 août 2024

Critique lue 15 fois

1 j'aime

CritiqueOne2

Écrit par

Critique lue 15 fois

1

D'autres avis sur Stigmata

Stigmata
Caine78
1

Critique de Stigmata par Caine78

Affligeant salmigondis religieux dont on sent la nullité dès les premières scènes, « Stigmata » est un long et poussif thriller dépassant souvent les limites du ridicule par son aspect terriblement...

le 30 mars 2018

5 j'aime

Stigmata
kennethE
8

Le royaume de Dieu est en toi et tout autour de toi, dans dans les édifices de bois ou de pierre...

Une Petit film qui ne mérite pas les critiques négatives qu'il a souvent reçu.Ce n'est pas un film d'épouvante, malheureusement à tort comparé avec le très vieillissant exorciste... Même si Gabriel...

le 3 août 2012

5 j'aime

Stigmata
Anne-laure_Paye
8

Critique de Stigmata par Anne-laure Payet

"Allume un feu et il est là" Ce n'est pas un film d'épouvante (malgré les scènes "d'horreur" de l'époque), que je vois en Stigmata mais plutôt une bonne réflexion sur la différence entre foi et...

le 4 sept. 2013

4 j'aime

Du même critique

The Grudge
CritiqueOne2
8

Une Rage Effroyable.

Résumé : Karen s’installe à Tokyo avec Doug, pour faire un stage d’infirmière dans un centre social. Un matin, Yoko ne va pas au travail après sa visite à une vieille dame, Karen est envoyée pour la...

le 26 nov. 2023

5 j'aime

Mr. Nobody
CritiqueOne2
8

La Fraîcheur du Présent dans un Rêve de Futur.

Coproduit, écrit et réalisé par Van Dormael en 2k anamorphique avec un petit budget, c'est un échec dédié vidéo et 3 prix meilleur film. Monsieur personne commence par une histoire proche de la...

le 13 oct. 2024

4 j'aime

Terminator : Dark Fate
CritiqueOne2
6

Le Manque d'Idées dans un Reboot de la Robotique du Futur.

Réalisé par Miller en super4k anamorphique avec un budget colossal, c'est la 28ème recette 2019 et 1 prix actrice. Sombre destin commence par le même concept à la fin du monde pour retrouver le...

le 31 août 2024

4 j'aime