Critique de Stiletto par sebabarre
Une merde sans nom au scénario moisi et aux acteurs de troisième plan qui ont connus leur gloire dans les 80's
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le 22 janv. 2012
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Une jeune femme assassine des gangsters mais l'un d'eux,qui se trouve être son ex-amant,survit à l'agression et envoie ses hommes de main à la recherche de la fille.Ce DTV développe un scénario classique de vengeance,qui n'est pas sans points communs avec le "Sudden impact" de Clint Eastwood.Les clichés du polar bis défilent:ruelles glauques,boîtes à strip,gros flingues,drogue,tatouages,trahisons et règlements de comptes.Pour se démarquer,le réalisateur Nick Vallelonga joue la carte de la surenchère dans le bruit,la fureur et la violence.Les personnages se provoquent et gueulent sans arrêt,ça défouraille de tous les côtés,les geysers de sang giclent à pleins tubes,les comportements des protagonistes sont si excessifs que les acteurs ne peuvent éviter de tomber dans le surjeu.Le film est mauvais et se termine en queue de poisson mais reste finalement assez rigolo à voir si on n'est pas trop rebuté par ce genre de spectacle.Le casting est d'un niveau surprenant dans un tel contexte.La tueuse est la divine Stana Katic,co-vedette de la série "Castle" dans laquelle elle incarne le lieutenant Kate Beckett,qui hérite ici d'un rôle très différent.Elle assure bien,malgré que sa façon de venir à bout de mecs solidement bâtis à l'arme blanche laisse dubitatif vu le gabarit de la gonzesse.Autour d'elle se presse une joyeuse bande de vieux routiers du cinéma d'action qui,chacun dans leur registre,livrent d'excellentes compositions.Répondent à l'appel Tom Berenger,impérial en caïd fatigué,William Forsythe,cauteleux à souhait en sous-fifre manipulateur,Michael Biehn,survolté et inattendu en sbire incontrôlable,James Russo,inquiétant en leader néo-nazi,et Tom Sizemore,amusant en truand enschnoufé."Stiletto" n'a rien à voir avec un autre polar portant le même titre et réalisé en 69 par Bernard Kowalski.
Créée
le 6 nov. 2016
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