Adapté du roman "L'envol du papillon" de Lisa Genova, "Still Alice" aborde la maladie d'Alzheimer rappelant un autre film sur la même pathologie : "Se souvenir des belles choses" de Zabou Breitman. Car ici, il est question d'un Alzheimer précoce, 30 ans pour le film de Breitman et 50 ans pour celui de Glatzer. Cet Alzheimer précoce est donc tout l'enjeu du film car cette maladie se déclare en général à la vieillesse.
Dans "Still Alice", Julianne Moore - Alice donc - joue le rôle d'une brillante professeure d'université spécialisée dans le langage. A l'automne de sa vie, tout lui réussit : sa profession, ses enfants, son mari. Elle est heureuse. Mais un jour, lorsqu'elle fait son jogging matinal, elle se perd dans son propre campus. Commence alors pour elle un calvaire, elle oublie petit à petit des mots, des visages de sa famille, les repères dans l'espace...
"Still Alice", grâce au jeu de la bouleversante Julianne Moore, est un film très juste sur la maladie d'Alzheimer et évite tout écueil dans le pathos. La gorge est nouée, les larmes viennent bien souvent que parfois. Au final, "Still Alice" est un film très réussi avec une Julianne Moore déchirante et a qui amplement mérité son Oscar de la meilleure actrice... n'oublions pas aussi Kristen Stewart, jouant sa fille rebelle mais aimante par dessus tout. À voir.