Après Nobody knows, chef d'oeuvre inconstable de Kore-Eda, Still Walking fait tout de même pâle figure. Dans la lignée d'Ozu, le cinéaste s'attache, le temps d'un week-end, à disséquer les rapports familiaux depuis la mort du fils aîné. Certes tout est juste dans ce huis-clos mélancolique, mais l'intrigue n'est-elle vraiment pas un peu mince ? Restent les personnages, très justement dépeints, et qui, dans le meilleur des cas, nous laisseront un souvenir durable. Mais pour ma part, j'ai préféré I wish et Tel père, tel fils, qui ont le mérite, me semble-t-il, d'avoir une intrigue plus fournie, de belles images et une touche d'humour.