Amblin à Brooklyn
Ce film, destiné principalement à un public adolescent, s'ancre dans une ambiance urbaine moderne, mêlant la familiarité d’un immeuble de Brooklyn aux tonalités sombres d’un conte fantastique...
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le 10 sept. 2024
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Ce petit film indé pourrait - d'après son pitch - rappeler le plutôt chouette Vermines..., mais celui-ci rappellait déjà Arachnophobia qui lui, avait une grande scène dans une grange rappelant... Charlotte's Web, le roman d'Elwynn Brooks White, paru en 1952 !
Donc, une araignée (ou plusieurs) + un espace confiné = plusieurs films !
Sting n'est donc pas un plagiat de Vermines ou d'Arachnophobia ou...
Icii, il n'est nullement question de porc protégé par une araignée, mais d'une famille (apparemment d'origine germanique) possédant un vieil immeuble
où une nuit, un micro-météorite contenant un oeuf atterrit
dans le dit immeuble.
Une jeune fille du nom de Charlotte (formidable Alyla Browne) qui recueille la petite araignée
(probablement extra-terrestre, donc)
et se prend d'affection pour elle lorsqu'elle remarque que ce petit arachnide communique avec elle via un mimétisme vocal.
Mais plus Charlotte nourrit son araignée (qu'elle baptise Sting), plus celle-ci grandit à vue d'oeil et fera preuve d'intelligence pour se libérer de son bocal...et se nourrir de plus grosses proies !
Le canevas de l'intrigue n'a certes rien de révolutionnaire, mais les personnages principaux sont suffisamment bien écrits pour que l'on s'y intéresse.
Les 3 générations de femmes (grand-mère + tante, fille et petite-fille) ont chacune des caractéristiques très différentes (ce quin était déjà le cas dans le très étrange Relic avec déjà Robyn Nevin):
-la grand-mère semble atteinte de la maladie d'Alzheimer et ne parvient jamais à reconnaitre ses pairs,
-la tante (Robyn Nevin, donc) est une vieille fille acariatre,
-la fille est une mère très attentive pour tenter de faire fonctionner son couple recomposé (Ryan n'étant le père que de Liam, le petit dernier),
-la petite-fille un peu solitaire semble fort bien s'acommoder de son petit monde.
Quand à Sting, c'est une créature ayant apparemment tissé des liens avec la fillette, mais ne peut s'empêcher de céder à ses instincts de prédateur alpha.
De fait, ce n'est pas un bête monstre car elle n'attaquera jamais Charlotte, grâce à une sorte de tissu affectif l'en dissuadant.
Les SFX me firent craindre le pire au dévut du film (car CGI) mais les nombreux gros plans animatroniques issus de la boite Weta Workshop s'avérant très chouettes, comme à la belle époque.
Comme Sting
parait venir d'une autre planète,
on ne saurait tiquer sur ses capacités vocales mimétiques, ni sur sa croissance accélérée et pas plus qu'à son aversion totale
à la naphtaline, qui mélangée à de l'eau deviendra une arme redoutable dans les mains de Charlotte,
permettant ainsi de se passer d'un arsenal
à la Aliens, dont quelques plans rendront un discret hommage, tout comme Critters pour l'oeuf et sa possible provenance.
Tout n'est pas parfait
car le chien ne meurt pas, (au contraire d'un perroquet, d'un chat et de quelques humains, bien sûr), pas plus que les parents de Charlotte,
mais le film possède - outre un bon casting et de chouettes SFX- d'une belle photo, d'une réalisation alerte et d'un bon tempo.
C'est déjà beaucoup dans un monde cinématographique gangréné par des blockbusters cons avec plein de CGI, je dirais...
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Créée
le 14 mai 2024
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