Pendant la guerre, Un modeste apprenti scénariste menacé de licenciement, quitte Tokyo pour Kyoto. Sa femme le soutient durant les moments les plus difficiles. En hommage à sa première épouse, morte de la tuberculose, Shindô lui consacre son premier film qui montre aussi ses débuts auprès du grand Mizoguchi. Portrait d'une femme plus que dévouée à laquelle le cinéaste doit d'avoir persisté dans la profession malgré la pauvreté et un manque de confiance en lui. L'actrice presque débutante Naboko Otawa, avec laquelle Shindô se mariera 26 ans plus tard, est magnifique dans ce rôle de femme japonaise qui ose se rebeller contre sa famille. Shindô, mort centenaire en 2012, réalise un beau film classique mais déjà fortement stylisé.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma japonais des années 50

Créée

le 21 déc. 2016

Critique lue 246 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 246 fois

D'autres avis sur Aisai monogatari

Aisai monogatari
Limguela_Raume
7

Saveur monogoutari

On peut écrire une autobiographie à 39 ans pour son 1ᵉʳ film, surtout quand c’est pour honorer la femme disparue sans qui on ne serait rien…Après des années compliquées en tant que scénariste pendant...

le 23 oct. 2023

1 j'aime

Aisai monogatari
Cinephile-doux
7

Les débuts d'un cinéaste

Pendant la guerre, Un modeste apprenti scénariste menacé de licenciement, quitte Tokyo pour Kyoto. Sa femme le soutient durant les moments les plus difficiles. En hommage à sa première épouse, morte...

le 21 déc. 2016

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 28 mai 2022

79 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

79 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

72 j'aime

13