Critique à retrouver sur mon blog : sansculturepasdefutur.wordpress.com
“I don't know what I want.
I know what I don't want.
I don't want to be alone for the rest of my life.”
Je me suis toujours demandé pourquoi nous cherchions à nous reconnaître dans un.e personnage dans une œuvre. Ce besoin de se rassurer comme si cela prouvait que nous n’étions pas seul.es à nous poser des questions existentielles est fascinant. Ainsi, dans Straight Up, le premier film de James Sweeney sorti en 2019, j'ai retrouvé de mes réflexions personnelles dans celles de Todd. Oui, je parais être dépendant émotionnellement comme lui. Mais, de qui, réellement ?
Face à un homme sensible comme Todd ou moi, comment réagissent les femmes ? L’exemple donné dans le film me rappelle quelques anecdotes que j’ai vécues. Todd rencontre inopinément Lory et le courant passe bien. Je suppose que certaines femmes sont réceptives à notre sensibilité exacerbée et que peut-être, ça les rassure elles aussi. Tout au long de la relation qu’iels créent ensemble, cette question du “pourquoi être deux plutôt qu’un.e” se pose. L’une fait des concessions sur le sexe tandis que l’autre essaye de compenser son manque de confiance en soi via de la verbalisation à outrance. On se rend compte que ces deux personnages sont dépendant•es l’un.e de l’autre autant individuellement que collectivement. Ici, un autre enjeu des relations modernes telles qu’elles sont désormais décrites, apparaît. Est-ce que le mariage reste encore un but ultime ou non ?