De Jonathan Glazer je n'ai vu que Under the skin (que je n'ai pas vraiment aimé) et The Fall (avant dernier court métrage où là je renvois à ma critique dessus) donc quand j'ai vu son nouveau court métrage arrivé sur Mubi je me demander ce qu'il allait proposer (surtout au vu de synopsis). Je dois bien avoué ne pas être déçu.
Alors comme toujours avec lui je ne pense pas avoir bien compris ce qu'il voulait me dire (volonté par la danse de s'échapper et de trouver la liberté perdu par le confinement ?) mais je pense avoir aussi compris une chose, on s'en fout. Car c'est avant tout des expérience visuel et sonore juste dingue que propose Glazer et cela ce suffit à lui même.
En premier lieu on retrouve le même type d'habillage sonore (je suppose de la même personne) qui habille parfaitement l'esprit du film. Totalement fou, qui monte toujours plus, avec un rythme effréné qui ne semble jamais vouloir s'arrêter. Par contre sur le rythme du film j'y trouve un défaut c'est que le début semble vraiment calme, alors je comprend que c'est pour ressentir la monté en force mais je n'arrive pas à ressentir vraiment de panache.
Par contre quand le film décide d'envoyer du pâté là ça devient incroyable. Il y a une vrai expérimentation sur le montage. Un montage quasi épileptique qui enchaîne les danses, essayant de les reconstituer, de faire une boucle, de dilater le temps, de le manipuler. On suffoque alors comme les danseurs qui ne semblent pas vouloir s'arrêter. Un vrai tourbillon de folie qui interprète d'une façon purement cinématographique cette histoire de folie danseuse à Strasbourg en 1518.
Même si il prend du temps pour envoyer son uppercut quand on le reçoit on ne s'y attend pas et c'est un vrai plaisir. J'attend son prochain film (court long peu importe) et je me dois de revoir Under the skin où, à la vu de ses deux derniers court-métrage, j'ai clairement raté quelque chose.