Oh mon dieu, je suis toute émoustillée rien qu'en pensant au titre ...
Alors, c'est l'histoire d'un bébé blond, rescapé d'un naufrage, élevé en chine, dont le destin est de devenir danseur ninja pour sauver le monde.
L'histoire s'ouvre sur cette narration voix-off ultra reloue qu'on va entendre au moins 40 fois par minute puis sur le plus mauvais acteur de l'histoire de l'humanité en train de dormir.
Notre gusse a envie de devenir ninja pour faire des spectacles de rue, parce que les ninjas c'est vraiment plus ce que c'était et, pour se faire, il va s'entraîner sur une plateforme de jeu de danse, dans la rue. Son sensei de kung fu, convaincu qu'il s'agit de l'élu grâce à sa tâche de soja sur le mollet, décide de l'ignorer comme une sale merde au lieu de l'entraîner. Bon.
Blondy s'entraîne deux longues années sans grand résultat. Il comprend qu'il doit se connaître soi-même et son sensei lui dit, donc, qu'il doit rencontrer une femme.
... what ?
Ok. Donc. Blondy se fait agresser, il lorgne la poitrine d'une nana et, par le pouvoir de la trique adolescente, devient un master ninja.
C'est à ce moment qu’apparaît donc le grand méchant, l'autre seul occidental du film, ancien élève fourvoyé d'au moins 40 ans.
Et ce n'est qu'un résumé grossier des 20 premières minutes. Un régal que j'ai du arrêté rapidement, par peur de faire un anévrisme. Je conseille cependant TRES fortement son visionnage car le film se prend très très au sérieux. Mode "je révolutionne le genre kung-fu jeunesse".