Je ne sais pas si tout le monde ici se souvient bien de son adolescence.
Il y a dans Submarine cette justesse fébrile et éphémère qui vous saisit au cou et vous étouffe. Une bouffée de dioxyde de carbone aussi anxiogène que fantasmée, aimée.
La vie de Oliver n'est rien d'autre qu'un couplet de plus à la gloire de la vie, une oraison loin d'être de funèbre, acclamant l'être et l'esprit au-delà du regard des autres.
Les plans sont sublimes, les décors amidonnés à l'anglaise, les gueules un peu cassées. Qu'on nous resserve !
> Kassdédi aux coupelles de crevettes.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.