Ce qui est génial avec Subway, c'est l'atmosphère originale qui s'en dégage, l'ambiance et les couleurs du métro fascinent, tandis que la plupart des compositions d'Eric Serra, typiques des années 80, donnent du rythme et de l'émotion à cette aventure souterraine...
L'autre gros point fort du film de Luc Besson, c'est son casting : Isabelle Adjani envoûte, Christophe Lambert a rarement été aussi bon qu'à travers cet amoureux éperdu un peu à côté de ses pompes, Jean-Hugues Anglade restera inoubliable sur ses rollers, les rapports Michel Galabru/Jean-Pierre Bacri me font bien marrer, et Richard Bohringer, comme Jean Reno, complètent parfaitement cette galerie de personnages atypiques.
Après, on peut déplorer un scénario assez banal, quelques scènes un peu kitsch, voire caricaturales, mais l'émotion et la naïveté qui se dégagent de Subway soufflent aujourd'hui encore un véritable vent de fraîcheur. Underground.