Suck
5.3
Suck

Film de Rob Stefaniuk (2009)

Les Vampires sur la Route de la Gloire du Rock'n'Roll.

Résumé : Le chanteur du groupe The winners, est avec la bassiste Jennifer, le batteur Sam, le guitariste Tyler et l'organisateur Hugo. Leur manager a tenté de les lancer, mais faute au destin, ils font la tournée des clubs. Un soir, la bassiste a une liaison et le chanteur se fait lâcher par son manager. Le lendemain, Jennifer n'arrive pas, le groupe part au prochain concert, mais Jennifer réapparaît pour le show et obtient les 1ers commentaires sur le site. Peu à peu la célébrité gagne le groupe, le seul qui refuse le succès est le chanteur. Un soir le chanteur se retrouve avec un barman qui lui demande de choisir entre être une vedette ou être un perdant toute sa vie, tandis que Van Helsing est déjà sur leur piste.

Histoire : Le premier film d'un réalisateur est un calvaire, car il faut s'entendre avec une énorme équipe. Le concept est de proposer une idée originale avec la réunion du cinéma et du rock'n'roll. Pour maintenir la puissance musicale il faut un scénario puissant, pour pouvoir aussi attirer les stars du film. La réalisation pousse l'intrigue dans les ténèbres, car si les films d'horreur sont tous un peu comiques, celui-ci ne fait pas de concessions avec le destin des personnages. La production a fait appel aux vedettes Alice Cooper, Malcolm Mcdowell et Iggy Pop. Le tournage a lieu à Toronto, et tous les enregistrements musicaux sont fabriqués dans des studios américains.

Les images optent pour une nouvelle caméra digitale et pour certains passages le film utilise de l'animation en volume. Le sujet est d'entrer profondément dans le monde du vampire, et pour les émotions de l'image de nombreuses techniques théâtrales sont nécessaires. En montant le story board tout est en accord avec la réalisation, la production, les décors, les costumes et même les effets. Il est question de l'univers qui fabrique la célébrité et le succès dans l'industrie musicale.

Équipe : L'auteur, réalisateur et acteur principal, c'est Rob Stefaniuk connu pour des séries Tv, la production Robin Crumley connu pour la musique de Saw 2 et Jeff Rogers connu pour des documentaires musicaux. Les effets de Bret Culp connu pour Saw 2, Silent Hill, Occulus et récemment la série The Expanse. Coté casting Paul Anthony connu pour la série Flash, Jennifer Paré, Chris Ratz connu pour Hulk et The mortal instruments, Malcolm McDowell, Alice Cooper, Iggy Pop, Moby et Dimitri Coats.

Avis : Un film léger qui se contente d'un style aux limites du téléfilm, il sera proposé dans les festivals, mais n'obtiendra qu'une sortie en vidéo. Le manque de budget va plomber l'ensemble malgré l'apparition de personnages incroyables, puisque le film oscille entre l'horreur et la comédie. On est dans un thème bien construit avec un récit simpliste et sans pouvoir détailler ces actions. Les différentes idées n'arrivent pas à convaincre, malgré son côté culte, agréable et divertissant.

Critique : Le logo de la production envoie le film sur de la bonne musique, avec des effets d'enfer, qui laissent les personnages arriver. L'excellente atmosphère underground aux images digitales puissantes lance l'intrigue sur le groupe de musique qui touche le fond. Les innombrables détails entament le sujet qui alterne entre le fantastique et un festival de musique. Les créatures et la musique infernale débutent une transformation sur des scènes planantes qui continuent les concerts. Les événements vont dans toutes les directions pour rejoindre le mythe vampire, avec de nombreux personnages. Les chansons continuent de rassembler les personnages en gardant un bon rythme qui ne cesse de changer de sens avec des effets hyperdynamiques. Malgré le manque de budget, le récit parvient à maintenir la cadence de ces délires qui libèrent la malédiction effrayante.

Le groupe progresse vers la gloire aux frontières nord-américaines, en plongeant dans un carnage violent. Les éléments s'engouffrent dans une compétition musicale qui dévoile la transformation du personnage. Les détails se regroupent avec une fureur effroyable qui augmente la tension en accélérant la tournée dans un tourbillon sanguinaire. Les émotions apparaissent et le rythme se stabilise avec la découverte de la terrible créature qui avance vers le succès grâce aux nouveaux pouvoirs du groupe, lors d'un superbe enregistrement. L'aventure fantastique augmente les effets du sujet dans une dimension qui joue avec les accélérations, pour atteindre son objectif.

Le groupe explose sur le chemin du dénouement en maintenant le suspense, qui relance l'ambiance underground. L'affrontement redimensionne son sujet sur la rançon de la gloire avec des instincts sanglants. L'objectif du triomphe fonce dans l'ironie de la drôle d'aventure en rassemblant les personnages pour une confrontation avec l'ultime spectacle de la dernière métamorphose. Malgré un départ idéal le film va sombrer dans des événements légers, qui permettent juste de garantir le divertissement. Le spectacle fait passer un bon moment passionnant dans sa large partie, mais le manque de budget fait planer son thème sans jamais l'exploiter.

> https://youtu.be/NZD31OpLqmI

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Acteur, écrit et réalisé par Stefaniuk en 2k sphérique avec un budget minuscule, dédié Vod\vidéo. Rockeurs dans le sang commence par de la musique avec ses personnages qui tombent sur un vampire en alternant l'intrigue aux déboires dans la réussite d'un groupe de rock. La tournée musicale vers New York lance l'intrigue dans une ambiance ultraunderground, en semant des détails troublants combinés aux railleries du groupe qui continue l'ascension, avec un défilé de vedettes. Les événements enchaînent les passages sanglants en faisant progresser le vampirisme et la musique, mais façon série B qui multiplie les excentricités. L'apparition d'Iggy Pop dans un passage d'enfer améliore l'ambiance grâce aux effets fantastiques qui continuent le spectacle. Les créatures sont de plus en plus nombreuses et aux portes de la gloire dans un incroyable affrontement, lors du dénouement, pour cette œuvre aux formes de nanar à tendance culte, avec plein de stars et une ambiance musicale brillante.

CritiqueOne2

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