Je ne devrais pas pouvoir en interrompre le visionnage pour commencer à écrire une critique.
Je ne devrais pas le regarder sur mon écran HD, dans mon salon.
C'est un film qu'il ne faut voir que dans une salle de cinéma, projeté à partir d'une copie argentique fatiguée, avec un haut-parleur fatigué de chaque côté de l'écran, dans une salle obscure déserte du Quartier Latin.
Quel orgueil aurais-je à être le millième amateur nécrophile à décortiquer ce film, oui ce film et je n'ai pas envie de placer derrière un quelconque épithète pédant. C'est un film, tout simplement. C'est du cinéma. C'est une sorte de procédé qui capture le mouvement et peut reproduire la vie en projetant sur un écran des sensations auditives et visuelles pré-enregistrées. ça parle de mort et d'artifice.
Il y a deux choses qui ne changeront jamais avec le temps. Les montagnes, et Vertigo.