Suicide Club
6.4
Suicide Club

Film de Sion Sono (2001)

La première règle de Suicide Club : Il est interdit de le regarder.

Aaah, le Cinéma Japonais moderne. Que je te déteste.
Non pas seulement parce que tu nous balance de la merde random au visage, question de dire "Putain c'est tellement expérimental" mais aussi et surtout parce que tu attire avec toi une bande de cinéphiles occidentaux complètement paumés, qui cherchera -a tort- une réponse, métaphorique ou non a la merde exotique qu'il vient de voir.


"C'est une critique piquante de la société japo.."


Non, ta gueule. Suicide Club, c'est du vent. C'est une scène de suicide, la réponse au "mystère" 2 secondes après, entrecoupé de scènes inutilement sombres, de blabla pour ne rien dire, de tueurs en mode Claude François Nippon (Pour remplir l'interminable film.) et d'enfants. (parce que les enfants c'est D4RK)


Après oui, il y a un fil rouge, mais tellement prévisible et entouré de merde qu'il est difficile de ne pas regarder sa montre avec agacement tellement le film n'avance jamais. Trop coincé qu'il est a vouloir faire de l'esthétique sans aucun sens parce que :
"C'est Japonais alors c'est sûrement bien. Je pense."


Il n'y a pas de critiques profondes, juste des suicides et le pire message subliminal de l'histoire du cinéma, des mecs torse poils avec des poussins et des rouleaux de peaux parce que...parce que c'est Japonais alors c'est surement bien. Parce que c'est le pays des Samurai et des Pokémon quand même.


Sono sion pioche dans le gore, dans des scènes obscures aux allure de film fantomatique (Et se permet même une référence gratos a ceux la, sans explication, sinon ça serait chiant.) de comédie musicale, et de comédie involontaire avec son groupe de visual aussi useless que gênant. Le cinéma Nippon continue de se cacher derrière son cachet WTF, ce qui en soit n'est pas condamnable tant qu'on ne le subit pas.
Triste dans le sens ou certaines perles se cache dans la masse de ce cinéma devenu majoritairement une caricature de lui-même.


Bordelique, sans intérêt, dans l'ensemble plutôt laid visuellement, entre mauvais goût et malaise devant certaines scène risibles, Suicide club ne rate jamais le coche quand il s'agit de décevoir.


Le cinéma japonais continue de fasciner, non plus pour ses qualités, mais pour ses productions incompréhensibles mais forcement bien. C'est tellement anticonformiste.


Tmtc le cinéphile Jean-Japon


(Par contre effectivement, le film porte un message; Les Japonais sont vraiment casse-couilles quand ils se suicident. Je veux dire, 54 connasses sur les rails, putain v'là le retard. Pour peu que ta une correspondance pour un avion/train, c'est tellement mort quoi. Pis ça dérange les pompiers et tout. Et pis si ta des vêtements qui coûte cher, c'est irrécupérable quoi, même avec du savon et de l'eau chaude. Ta veste est fusillée, grosse rage. Du coup ta envie d'engueuler les meufs mais elles sont mortes, alors ça sert a rien. Voila.)

Psykokilla_V3
3
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le 1 févr. 2017

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Psykokilla_V3

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