Show must go home
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Un film au scénario moins épais qu'un épisode de Buffy, il nous a d'ailleurs fait furieusement penser à un épisode raté de la saison avec les militaires de l'Initiative (la plus relou) avec un plus gros budget effets spéciaux. La première partie est la meilleure même si tu sais pertinemment pendant que tu la regardes qu'elle va justement l'être. Et quand je parle de meilleure c'est qu'il faut quand même s'imaginer qu'on est face à une succession de musiques à la MTV balancées n'importe comment sur des séquences répétitives d'introductions de personnages. Plus proche d'un vieux téléfilm, c'est le moins bon moment partagé entre potes de 2016, après la finale de l'Euro. J'oubliais : le Joker n'est pas foufou mais au milieu de tant de tiédeur j'en ai fait mon océan de Batmanité, le rocher auquel m'accrocher. Egalement : la notion d'humour c'est visiblement de se la péter en jouant sur les sous-entendus méchants : "je vais te tuer", "avec moi tu risques de souffrir", au bout du 30e clin d'œil j'hésitais moi aussi à devenir méchant, heureusement existe Twitter et que Warner a pensé au hastag. Je fais moi aussi partie du #suicidesquad et j'espère entraîner David Ayer avec moi.
Créée
le 5 août 2016
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