Show must go home
Le grand bouleversement qui a terrassé l'industrie du divertissement, au cours de ces 30 dernières années, tient en deux points. La fin d'une certaine possibilité d'émerveillement serait presque...
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le 3 août 2016
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Difficile de dire si ce film est une déception. Je l’attendais bien sûr, mais contrairement à Dawn of Justice, ça ne datait pas de 15 ans. Et si au final le film est loin d’être aussi mauvais que le suggère les critiques, il faut lui reconnaître qu’il a de gros défauts et que si je l’ai globalement bien aimé, l’enthousiaste est quand même bien moins grand que ce que j’ai ressenti ces dernières années avec DC.
L’histoire représente le mieux cette sensation un peu étrange du film qu’on a globalement bien aimé plutôt fun mais qui a quand même plusieurs points noirs qui font que ça ne fonctionne pas non plus tip top. L’intrigue est au final assez proche de ce à quoi je m’attendais, mis à part sur le méchant (on reviendra dessus plus tard). On se situe directement après DoJ et, toujours dans la lignée sombre et anxiogène du DCEU, le gouvernement se pose la question de comment gérer l’après-Superman. Car le problème méta-humain commence à devenir un point essentiel de l’univers et qu’il n’y a désormais plus de soupape de sécurité. On surfe donc sur la même thématique du « et si le prochain Superman était méchant ? ».
Bruce Wayne étant en train de rassembler sa Justice League, et ses quelques caméos dans le film et la scène mi-générique indiquant plus ou moins clairement que Batman et le gouvernement ne sont pas les meilleurs amis du monde ; notre cher conseil à la Sécurité National fait donc appel à Amanda Waller pour former la Task Force X, ce fameux escadron suicide. Et pour cela, on fera appel à des super-vilains.
La première partie du film s’occupera donc de nous présenter le synopsis et les personnages, et s’avérera très intéressante (sans doute la meilleure du film), mais dévoilera déjà des faiblesses dans l’histoire. J’ai beaucoup aimé comme Waller présente les différents membres de la Suicide Squad. C’est extrêmement cliché mais ça renvoie directement un peu aux films limite un peu nanar du genre des années 80-90, et cela permet plusieurs flashbacks plutôt sympas et intéressants. Le montage ne sera pas forcément fluide et linéaire, ce qui est dommage pour certaines scènes, mais ça renforce l’aspect « dossier » du truc.
On regrettera cependant déjà l’absence de background approfondi pour plusieurs des personnages, et même si cela sera corrigé par la suite, l’ensemble de l’intrigue se focalisera surtout sur le duo Harley Quinn / Deadshot, les autres membres étant au choix de la figuration, du comic relief ou bien de la chair à canon. Et c’est déjà une première déception, parce qu’on retrouve là le symptôme qu’on avait déjà dans les derniers Avengers ou les X-men, à savoir trop de personnages pour trop peu de temps de film. Clairement, le concept de la Suicide Squad convient pour un format série, moins pour un format film.
Bref, une première partie intéressante de présentation. S’en suit alors les deuxième et troisièmes actes, qui seront le cœur de l’histoire. Il n’y a pas grand-chose à dire sur ces deux actes, car ils restent fun et divertissant, avec des scènes d’actions plutôt sympa, un humour bien présent même si parfois un peu trop lourd ; mais toujours ce problème de trop de personnages à l’écran, accompagné cette fois-ci par une menace quelque peu foireuse et des rebondissements peu surprenants. La résolution sera digne d’un blockbuster lambda, même s’il y a toujours un peu ce ton de comédie noire qui est là durant tout le film. Avec le recul, on réalise surtout que le film permet de développer d’avantage le DCEU, l’agrandissant encore plus que DoJ. Il installe l’univers, mais son problème majeur c’est qu’il ne le fait au final pas avancer des masses. Alors c’est à ce quoi on peut s’attendre avec un film spin-off, mais là c’est fait de façon presque trop paresseuse pour créer vraiment une excitation dans la découverte et l’exploration de cet univers.
Au final, on se rend compte qu’à l’image de Deadpool, ce n’est pas vraiment l’histoire qui importe, mais les personnages. Et malheureusement, là aussi il y a des points bancals.
J’ai déjà parlé de Waller, qui s’avère un des meilleurs personnages du film. On retrouve bien son côté expéditif et calculatrice dans chacun de ses mouvements, ainsi que son besoin de contrôle absolu. On retrouve bien l’esprit du personnage
(notamment lors de cette scène lorsque la Suicide Squad vient la chercher)
, et Viola Davis l’interprète royalement, ce qui fait plaisir à voir. Dans le genre, on peut également citer Rick Flag. Alors certes, lui, je le connais moins bien, mais j’ai globalement bien aimé ce qui en est fait même si ça joue beaucoup sur le cliché du commando et qu’une de ses relations ne fonctionne pas vraiment, tombant comme un cheveu dans la soupe. J’ai bien aimé aussi l’interprétation de Joel Kinnaman qui, sans être extraordinaire, fait son taff très correctement.
Arrive alors ce qu’on pourrait appeler les seconds couteaux. Il est objectivement impossible de dire quoi que ce soit sur le personnage de Slipknot, déjà parce que je ne le connaissais pas et ensuite son temps à l’écran est bien trop court et prévisible pour dire quelque chose d’autre. On regrettera l’exploitation de Katana, très discrète et sans réel grand impact sur l’intrigue. Le personnage est clairement sous-exploité et même si on entrevoit légèrement le background, c’est bien trop timide. Du coup Karen Fukuhara fait le job, mais celui-ci ne lui demandais pas d’inventer la poudre.
Dans le même genre, on citera Killer Croc, tellement sous-exploité et limite inutile à l’intrigue, à ma grande déception alors qu’il y avait tellement moyen de faire quelque chose avec lui (notamment en développant son background avec Batman), mais il se contente de faire de la figuration et de sortir 3-4 répliques qui en plus ne correspondent pas vraiment au personnage. Pour ce qui est d’El Diablo, le personnage est vaguement intéressant, même si pour le coup je ne connaissais pas cette partie-là du personnage (concernant la conclusion), mais là aussi on sent clairement le personnage sous-exploité qui aurait quand même mérité mieux. Mais bon, du lot, il est celui qui s’en sort le mieux et Jay Hernandez fait aussi le taff.
Du coup, on en arrive à Captain Boomrang, que j’attendais. Et là aussi, difficile de dire si je suis déçu ou non. On retrouve un peu quelques traits du personnage ici et là, son background est vaguement développé
(mais permet néanmoins un des caméos les plus sympas).
Mais comme pour les autres, outre qu’il aura droit à quelques répliques supplémentaires de comic relief, on aura surtout un autre personnage sous-exploité qui n’apporte finalement pas grand-chose à l’ensemble.
On en arrive donc aux choses sérieuses, avec Deadshot. Il s’agit du véritable personnage central de l’histoire, chose logique puisqu’il est implicitement le leader de la Suicide Squad. Ça met du temps à se mettre en place, et c’est peut-être un poil maladroit, mais on retrouve néanmoins bien le personnage. Beaucoup ont reproché le fait que Will Smith faisait du Will Smith dans un rôle à la Will Smith, et ils n’ont pas tort. Le hic, c’est que le personnage de Deadshot ressemble beaucoup à ça.
Bon, en plus « méchant » certes, mais le côté du type qui veut être un bon père et qui fait tout pour sa fille est un élément essentiel du personnage, c’est même d’ailleurs comme ça que Waller le garde dans l’équipe. D’ailleurs, j’ai bien aimé la relation entre les deux personnages, car on retrouve cette idée de coopération bon grès mal grès. Du coup oui, Will Smith fait du Will Smith et s’en sort même plutôt bien, mais d’un autre côté, le personnage correspond parfaitement à ce type.
Le deuxième personnage central de la Suicide Squad, et celui que tout le monde attendait, c’est bien sûr celui d’Harley Quinn. Et que dire à son propos ? Que j’ai bien aimé. Certes, ce n’est peut-être pas la version la plus fidèle du personnage, en plus d’être hyper-sexualisée ; mais on retrouve parfaitement son esprit dans la superbe interprétation de Margot Robbie. C’était un des rôles les plus casse-gueule de l’univers DC, et la toute jeune australienne a réussi à enfin lui donner vie pour notre plus grand plaisir. Harley aura donc les meilleures répliques, ou presque, les meilleures scènes, ou presque, et sera à l’origine des moments les plus jubilatoires, ou presque.
On retrouve ce côté complètement décalé, avec des réactions parfois à contresens du reste du cast, parfois sortie de nulle part, et parfois contre la raison même ; mais Harley c’est ça. On retrouve également le côté maternelle du personnage, comme un ersatz de ce qu’elle fut autrefois. C’est pour cela que si son background est un des plus fouillés, j’aurais quand même aimé voir un peu plus de Harleen Quinzel et moins de Harley dans ses flashbacks. Mais voilà, globalement j’ai bien aimé le personnage et j’ai hâte d’en voir plus. Margot Robbie a su parfaitement joué sur les différentes facettes (je pense à cette scène sous la pluie), mais elle était complètement habitée. L’une des rares choses qui ne m’ait pas déçu.
Et il est impossible de parler de Harley sans citer son créateur, un certain Poussin. Et pour le coup, j’avoue que les critiques faites sur le Joker sont celles que je comprends le moins. Le film porte sur la Suicide Squad, et le Joker n’en a jamais fait partie. Il serait même complètement fou de vouloir l’y intégrer. Certes, il apparaît dans plusieurs histoires et s’avère même être à l’origine de plusieurs missions ; mais il n’en ait pas un des personnages centraux, son rôle se limitant justement à sa relation avec Harley (on reviendra dessus).
Par conséquent, se plaindre parce qu’il n’est pas assez présent révèle plusieurs choses : soit qu’on l’ait adoré et qu’on soit déçu qu’il ne soit pas plus présent ; soit qu’on n’ait rien compris au concept. De plus, les trailers laissaient déjà suggérer qu’il n’était qu’un personnage annexe, et je suis au final même surpris
qu’il ne soit pas cantonné qu’aux flashbacks.
Du coup, le Joker. J’ai beaucoup aimé. Alors certes, peut-être pas autant que celui de Ledger ou Nicholson et encore moins que celui de Hamill, mais Leto nous fait quelque chose de très intéressant en proposant un personnage très différent de celui auquel on est habitué. On a toujours un peu ce côté psychopathe imprévisible, et on sent qu’il fait déjà bien parti de cet univers, qu’il en est un des maillons essentiels, qu’il y a déjà un vécu avec Batman ; mais je le redis, c’est très différent de ce qu’on a l’habitude. Et si j’ai plutôt bien aimé ses interventions, je dois dire que j’ai également eu du mal à complètement cerné le personnage.
Tout d’abord, on perd la dégaine habituelle du Joker
(bon, même si son costume trois pièces fait référence à une certaine couverture légendaire d’Alex Ross, qui aura d’ailleurs droit à son easter egg),
ce qui est déstabilisant. C’est un style très spécial qui colle parfaitement à l’esprit du film, mais peut-être un peu moins au DCEU. Le Joker a toujours eu un côté un peu bling bling, mais pas exacerbé à ce point, où effectivement Leto se rapproche un peu plus d’un gangsta. C’est très perturbant, parce que derrière cette apparence, on retrouve néanmoins certaines parcelles du personnage.
Mais le plus déstabilisant, c’est la relation avec Harley. Car durant le visionnage du film, j’ai bien ressenti l’attachement d’Harley pour son Monsieur J, une véritable dévotion (magnifiquement illustrée dans le deuxième flashback), et ce côté un peu de désir de normalité de vivre avec le Joker. Mais c’est du côté de ce-dernier qu’apparemment ça pose problème. Beaucoup y ont vu
une romance classique entre les deux personnages, ce qui va à l’encontre même de leur relation puisque le Joker n’aime pas Harley, il n’a qu’une obsession et c’est Batman (obsession qui est tout juste effleurée dans le film).
Et c’est vrai que certains indices le laissent penser. Cependant, pour ma part, je ne sais pas si j’appellerai ça de
l’amour.
L’impression que j’ai eu en regardant le film, c’était que le Joker considérait Harley comme un trophée (ce qu’elle est dans les comics, la preuve de son plus grand chef d’œuvre) pour lequel il pouvait se montrer extrêmement possessif, ce qui rejoint les comics et l’esprit du personnage. De plus, certains passages du film
(la façon dont Harley réagit à la vision à la fin du film, comment il l’abandonne dans le flashback lors de la course-poursuite, l’ambiguïté lors de la scène de l’hélico)
ne vont pas vraiment dans l’idée d’un amour réciproque.
Alors certes, je n’ai pas mémoire d’un comic où le Joker prépare un plan pour aller sauver Harley (c’est en général l’inverse, elle qui le fait libérer ou se débrouille pour le retrouver) ; mais comme je le disais, ça me donne plus l’impression d’une expression d’une possessivité exacerbée, comme s’il ne pouvait pas ne pas avoir son trophée dans son champ de vision (un peu comme le côté bling bling).
Du coup voilà, j’ai beaucoup aimé ce Joker très différent du Joker auquel je suis habitué, la prestation de Leto est incroyable (et j’ai hâte de voir les scènes coupées) ; mais d’un autre côté, y’a ce sentiment où j’ai l’impression de ne pas avoir complètement saisi le personnage qui me chiffonne un peu. On est vraiment à la limite entre l’essence même du personnage en un peu exagérée et le hors-sujet complet… Un peu paradoxal, même si au final, j’ai hâte d’en voir plus, notamment avec Batman.
Dans tout ce méli-mélo de personnage, il en reste un sur lequel je vais peut-être moins m’étaler mais qui est, à mon sens, à l’origine des plus gros problèmes du film. Je parle bien sûr de l’Enchanteresse. Bien que n’étant pas le personnage DC que je maîtrise le mieux, j’ai été extrêmement déçu de ce qui en a été fait. Tout d’abord,
sa relation avec Rick Flag
n’a selon moi pas grand intérêt pour l’intrigue, à part éventuellement le final, mais celui-ci vient en conclusion d’une intrigue qui, finalement, s’avérera extrêmement mal menée. Le fait que l’Enchanteresse
devienne le méchant pour lequel la Suicide Squad est rassemblée alors qu’elle devait en faire partie à l’origine
est pour moi bancale. C’est un peu le serpent qui se mord la queue.
De plus, toute cette intrigue est particulièrement mal menée du début à la fin. Outre le fait qu’on le sentait venir assez vite, la façon dont ça se met en place et au mieux étrange au pire foireuse
(le frère de l’entité magique posée comme ça sur une étagère, sans protection, dans le bureau de Waller ? Soit c’est un piège qui a mal tourné, soit c’est qu’Ayer n’a au final pas compris le personnage de Waller).
Et puis il y a tout ce qui s’en suit. Entre l’absence totale de motivation
(non, concrètement, je n’ai toujours pas compris pourquoi elle faisait ça, à part le fait que son personnage, étant catégorisé méchant, fait des trucs de méchants),
les procédés ultra-classique
(la grosse machine qui casse tout, le boss de 5 mètres qui protège le boss final qui s’avère overcheaté mais se fait avoir comme un bleu)
et une résolution trop simple… Vraiment décevant.
Et puis au final, à aucun moment du film, on ne sent de réelle menace de sa part. Ouais, elle est surpuissante, ouais elle casse tout, ouais Cara Delevingne est parfois flippante même quand elle bouge bizarrement en transe ; mais au final, le point il est là : à aucun moment, on a l’impression qu’on a affaire au méchant principal du film. Alors est-ce parce que les autres personnages sont des méchants de bases (du coup l’écart avec l’Enchanteresse est moindre), ou est-ce parce que le méchant est foiré ? Difficile à dire, mais vu comment toute l’intrigue autour est conçue et comment le Joker est exploité, j’opterai quand même pour la seconde option. J’ai beau cherché, il n’y a vraiment aucun point qui m’a convaincu sur le personnage alors que j’en attendais quand même un peu (puisqu’il était censé ouvrir la voie à l’univers magique du DCEU, c’est-à-dire Dr Fate, Constantine, Zatana, Shazam, etc.).
Parce que oui, la Suicide Squad est certes composées de bad-guys, de super-villains ; il n’en reste pas moins que le film échoue partiellement, voire totalement (selon les personnages) à nous faire ressentir cet aspect-là. C’est présent, mais bien trop timide, notamment du côté des membres figurants.
Rapidement, l’aspect technique du film. Bizarrement, c’est à l’image du reste du film : à savoir que j’ai bien aimé dans l’ensemble mais y’a pas eu cet enthousiaste que j’ai eu pour les autres films du DCEU. La musique de Steven Price est dans la lignée de son travail et de l’univers mis en place par Zimmer, surfant donc sur une bande originale très blockbuster avec quelques thèmes plutôt sympas. Quant à la bande son… Je comprends les critiques. C’est vrai que la playlist est plutôt sympa à écouter, mais son utilisation dans le film est un peu random : parfois ça colle très bien, parfois c’est hors sujet. Parfois ça s’éternise trop, parfois ça s’arrête trop tôt. C’est dommage.
Décors et effets spéciaux sont dans l’ensemble corrects, même si je suis moyennement fan de la partie finale avec la grosse machine qui fait quand même très numérique (bien plus que pour Doomsday par exemple) et moche, ou les créatures de mains composant l’armée de l’Enchanteresse. Idem, pas grand-chose à reprocher aux décors, j’ai bien aimé notamment l’aspect donné pour certains accessoires après destruction. Quant à la réalisation d’Ayer, là aussi peut-être un poil déçu. On sent la volonté d’avoir son propre style tout en faisant quelque chose de cohérent avec le travail de Snyder ; mais ça manque un peu de panache et si les scènes de baston son à échelle humaine, certaines scènes manquent de lisibilité (notamment, la scène dans l’hélico, que je n’ai pas compris comme elle se déroule selon les descriptifs que j’en ai vu).
Suicide Squad n’est donc pas forcément une déception en soit dans l’ensemble. On a eu la première incarnation d’Harley Quinn a l’écran et j’ai plutôt bien aimé, on approfondi le DCEU, on a des caméos plutôt cool. Mais d’un autre côté, plusieurs points font que l’enthousiasme que le film aurait pu suscité n’a pas pris. On se retrouve donc avec un film fun, divertissant, proposant quelques trucs sympas ; mais qui manquent réellement de quoi me transporter. Limite si la scène mi-générique n’était pas le moment le plus jouissif.
L’absence d’un véritable ennemi permettant une intrigue cohérente pour faire évoluer les personnages est clairement ce qui manque le plus à ce film. Un peu comme Deadpool, à la différence que Deadpool n’avait qu’à se centrer sur un seul personnage et donc permettait de bien mieux l’exploiter et de le représenter.
Du coup, avec le recul, je réalise que je ressens à peu près la même chose que lorsque je ressors d’un film du MCU classique (comme le récent Civil War par exemple). Ce qui, en tant que fan DC, m’attriste quelque peu.
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le 11 août 2016
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