Troisième film de l'univers cinématographique DC, écrit et réalisé par le cinéaste David Ayer (Bad Times, Sabotage), la bande dessinée est apparue pour la première fois en 1959 dans The Brave and the Bold #25. À partir de 1987, l'escadron possède sa propre bande dessinée, l'équipe Task Force X créée par John Ostrander et Keith Giffen rebaptisée par différents membres selon les comics en Escadron Suicide, la Suicide Squad.
Après l'affrontement Batman v Superman : L'Aube de la justice où se déchiraient les gentils super-héros, voici l'union forcée des super-anti-héros, les pires crapules que DC Comics ait jamais imaginées, accessoirement emprisonnés pour leurs méfaits. Alors que le monde pleure la mort de Superman, les Etats-Unis ont besoin d'être protégé et, pour cela, en échange d'une réduction de peine, des supervilains participent à une mission de protection planétaire pour le compte du gouvernement américain.
C’est ainsi qu’on fait la connaissance des Bad Guys que sont, Deadshot / Will Smith (Bad Boys, Hancock), Harley Quinn / Margot Robbie (Le Loup de Wall Street, Tarzan), Le Colonel Rick Flag / Joel Kinnaman (The Darkest Hour, RoboCop), Amanda Waller / Viola Davis (La Couleur des sentiments, Hacker), Le Joker / Jared Leto (Urban Legend, Blade Runner 2049), Le Dr. June Moone, L’Enchanteresse / Cara Delevingne (Pan, Valérian et la Cité des mille planètes), El Diablo / Jay Hernandez (Hostel, Takers), Captain Boomerang / Jai Courtney (Die Hard : Belle journée pour mourir, Terminator Genisys), Killer Croc / Adewale Akinnuoye-Agbaje (G.I. Joe : Le Réveil du Cobra, Pompéi), Katana / Karen Fukuhara et Slipknot / Adam Beach (Windtalkers : Les Messagers du vent, Cowboys et Envahisseurs). A noter les apparitions surprises des superhéros Batman et Flash interprété par les acteurs Ben Affleck et Ezra Miller.
Le code d'honneur des voleurs t'en fait quoi ?
Face à une menace aussi énigmatique qu'invincible, l'agent secret Amanda Waller présente un projet surprenant au gouvernement américain : une escouade de vilains, tous incarcérés pour des crimes sordides, qui travailleraient en collaboration avec celui-ci dans des situations à haut risque. D'abord réfractaire à offrir une liberté provisoire à ces criminels notoires, le gouvernement finit par accepter la proposition de la haute gradée des services de renseignements américains quand une menace plane sur les Etats-Unis. La sorcière Enchanteresse envisage de détruire le monde des hommes et faire régner la noirceur sur la Terre. L'escadron suicide prend alors du service.
Enchanteresse !
Encore un film avec une très bonne première partie, les soixante premières minutes sont plutôt excellentes, prometteuses même, mais il semble avoir une scission irréparable lorsque les criminels arrivent sur le champs de bataille. Dès lors, rien ne va plus et l'histoire perd le file.
Ayer peine à donner le ton juste à la troisième adaptation de l'écurie DC Comics, surtout avec la Warner voulant tempéré la classification pour tout public, conçue au départ comme un croisement entre Deadpool et Les Douze Salopards, les coupes au montage ont eu raison sur la qualité de l'œuvre. Le scénario est trop surchargé, bavard, normal vu le nombre de personnages, avec d'excellentes présentations en flashs visuels pour chaque personnage sauf pour le pauvre Slipknot, les scènes de combat ne sont aucunement anthologiques, certes, et l'interprétation manque aussi d'unité chacun cherchant à tirer la couverture à lui, Will Smith et Joel Kinnaman. Mais c'est la reine Margot, formidable en Harley Quinn, qui vole la vedette dans chacune des scènes où elle apparaît. Contrairement au Joker de Leto, dont la présence est beaucoup moins importante qu'on aurait pu le croire, mais c'est l'escouade, les héros du film.
Le film peut au moins se targuer de l'Oscar 2017 des meilleurs maquillages et coiffures lors de la 89e cérémonie des Oscars et aussi d'une excellente bande originale. Mieux vaut visionner la version longue / Extended Cut qui rajoute 13 minutes pour tous les déçus de la version cinéma.
Tu vas te carapater !