Summer of Love
Derrière cette publicité pour la marque de luxe Saint Laurent (ce qu'était déjà Lux Aeterna), Gaspar Noé livre un melting-pot de toutes ses obsessions. Si on le croit inspiré, grâce une ouverture...
le 5 janv. 2021
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Scénario simpliste mais qui démarre sans prévenir et sans contexte. On découvre cette fille qui se réveille, perdue au beau milieu de nulle part. En un sens on se réveille en même temps qu’elle, plonge et amené de force dans le film. Néanmoins, à part une brève fuite et se réfugier dans un manoir, on aura pas grand chose à se mettre sous la dent ni grand chose pour maintenir la tension de la séquence d’ouverture. Un scénario minimaliste mais suffisant pour se métamorphoser et prétexter à un défilé sans pour autant avoir été dénué d’intérêt, et ce, même s’il est très mineur.
Mais ducoup, notons tout de même que cette intro à la veine giallo est vraiment sympa, ce serait bien d’avoir un long-métrage du genre réalisé par Noé... en tout cas ça donnerait envie !
Inutile de dire que c’est visuellement assez époustouflant, autant dans la photo, la lumière et les décors. Une musique entêtante mais vraiment stylée !
On retrouve les splitscreens de Lux Æterna avec ses angles arrondis (c vreman bo) et puis voilà quoi c’est un peu tout.
J’aime beaucoup ses cuts avec un léger noir entre chaque plan pour décomposer les actions l’une après l’autre, car dans ce court-métrage, un plan = une action. Ça a un côté assez stricte mais étrangement assez envoûtant.
Un bout de magie, rien de plus.
Créée
le 5 janv. 2021
Modifiée
le 5 janv. 2021
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