Vous pouvez avoir comme voisin un tueur en série. C'est difficile à concevoir je sais mais c'est la réalité. Si j'ai appris une chose, c'est que les gens vous laissent presque jamais savoir qui ils sont vraiment. Derrière les pelouses bien tondues, et les signes de la main sympathique, dans n'importe qu'elle maison, même celle de vos voisins, il peut se passer n'importe quoi sans que vous soyez au courant. Et c'est le cas dans mon quartier. La vie semble se dérouler paisiblement… mais en vérité, en banlieue, on vit des choses complètement incroyables. Vous ne savez pas ce qui peut arriver au coin de la rue.
Après Turbo Kid, pastiche tonique de films post-apocalyptiques des années 1980, le talentueux trio de cinéastes québécois Road Kill SuperStar (RKSS), François Simard, Anouk Whissell et Yoann-Karl Whissell, revisite avec un égal souci de fidélité les films d'horreur de cette même époque, un habile mélange nostalgique de Génération perdue, Les Goonies, Les banlieusards & la série Stranger Things. Ils mettent en images en vingt-deux jours un scénario de Matt Leslie et Stephen J. Smith, qui signent leur première oeuvre.
Durant l'été de 1984 dans la banlieue de Ipswich en Oregon, quatre adolescents enquêtent sur leur adorable voisin policier, Wayne Mackey qu'ils soupçonnent d'être un tueur en série.
Au casting de l'été cruel, les jeunes acteurs en herbe, Graham Verchere (Woody Woodpecker), Judah Lewis (Point Break), Caleb Emery, Cory Gruter-Andrew, Tiera Skovbye (Midnight Sun), ainsi que Rich Sommer (Le diable s'habille en Prada, A Crooked Somebody) & Jason Gray-Stanford (Un homme d'exception, Écho).
Opération Mack attack, commence maintenant !
À l'été 1984, dans une banlieue tranquille de l'Oregon, un treizième jeune garçon est porté disparu. Adolescent adepte des théories du complot, Davey Armstrong soupçonne son voisin Wayne Mackey, policier célibataire, d'être un tueur en série. Afin de convaincre ses trois meilleurs amis, Eats, Woody et Curtis, de mener l'enquête avec lui, Davey leur raconte avoir remarqué une porte cadenassée dans le sous-sol du flic, un jour qu'il l'a aidé à y transporter un coffre lourd. Armés de talkies-walkies, les quatre gamins se mettent aussitôt à espionner le mystérieux voisin. Alors que la situation devient périlleuse, Nikki, l'ancienne baby-sitter de Davey pour qui ils ont tous le béguin, se joint à eux.
Comment t'as réussi à faire ça ?
J'aime jouer avec les petites fentes.
Ce back to eighties est assez riche en référence pour satisfaire les nostalgico-horrifiques dont je fais parti, particulièrement ceux qui ont vécu leur enfance dans les années 80. Le suspense est plutôt bien mené jusqu'à son final glaçant dans une reconstitution d'époque crédible. L'ensemble de cette petite production bénéficie de la très efficace bande originale signée par le groupe montréalais, Le Matos, dont les synthétiseurs évoquent ceux de Big John. Respectant en tout point l'esthétique, l'atmosphère et le rythme de ses modèles, les auteurs tirent aussi profit du jeu convaincant de la jeune distribution hétéroclite remarquables de vérité et de complicité.
Vous ne savez pas ce qui peut arriver au coin de la rue. Ce quartier en est la preuve tous semble normal, ancré dans la routine, mais en réalité, c'est dans les banlieues que les choses les plus inimaginables arrivent. Derrière les pelouses bien tondues, et les signes de la main sympathique, dans n'importe qu'elle maison, même celle de vos voisins, il peut se passer n'importe quoi sans que vous soyez au courant. Si j'ai appris une chose, c'est que les gens vous montrent presque jamais qui ils sont vraiment. C'est difficile à concevoir je sais mais c'est la réalité. Vous pouvez avoir comme voisin un tueur en série.