The Singing Club, The Dig, Saint Maud, Ammonite, Summerland ... Autant de films britanniques qui n'ont pas trouvé le chemin des écrans français, mais qui sont heureusement visibles sur une plateforme où une chaîne de télévision. Pourquoi Dream Horse et Fisherman's Friends ont-ils échappé à la malédiction, avec une sortie en salles ? Mystère de la sistribution car ils ne sont pas meilleurs (surtout comparé au superbe Ammonite) mais s'affichent principalement comme des Feel Good Movies, avec des enjeux dramatiques réduits, ceci pouvant expliquer cela. Summerland est une histoire très romanesque, qui part du portrait d'une jeune femme acariâtre et égocentrique pour terminer dans un apaisement convenu, après quelques drames en guise d'épreuves douloureuses mais finalement salutaires. Le film abuse des flashbacks et verse progressivement dans un excès de sentimentalité, le but étant d'atteindre les glandes lacrymales du spectateur. Mission accomplie non sans style, malgré quelques scènes pesantes et une vision historique aléatoire, en cette période du Blitz londonien. Gemma Arterton a beau faire, elle n'arrive pas à être totalement antipathique et le revirement total du caractère de son rôle fait partie des quelques couleuvres qu'il faut avaler. Nonobstant, on peut se laisser aller et admirer les paysages de la campagne anglaise où étonnamment, il ne pleut jamais.