L'ar du sumo

Afin de lui valider son année scolaire qui lui permettrait d'entrer dans une université, un professeur demande à un de ses élèves d'intégrer la section sumo du lycée, et de remporter un tournoi. Le jeune homme voit dans ce sport quelque chose de vulgaire, où il n'y aurait que des personnes obèses, et il va peu à peu changer d'avis.

Sorti avant Shall we dance ?, Sumo Do, Sumo Don't est un film qui parle donc de sumo, au détriment de sports occidentaux prisés par la jeunesse japonaise, mais sans jamais le rendre ridicule ou qui veut démonter les préjugés en en faisant quelque chose de noble, de respectueux, où la force ne suffit pas pour gagner. C'est tout aussi sympa, par la galerie des personnages, dont l'ainé, qui se fait dessus à force de stresser, ou la personne corpulente qui est comme paralysé par le trac au moment de monter dans l'arène, sans oublier la présence d'un Américain venu faire ses études dans le pays, qui rejette les traditions au point de se battre au départ avec un legging, mais devant la ferveur, il va arracher ses vêtements pour s'intégrer d'autant plus.

Je pourrais dire les mêmes qualités que Shall we dance ?, à savoir que c'est follement sympa, et que j'y retrouve un aspect manga assez amusant, où le jeune homme dépasse régulièrement ses limites, afin de se prouver ce qu'il vaut, mais aussi pour séduire une demoiselle. A noter que le film a connu un léger regain de notoriété depuis la diffusion de la série éponyme, qui est un reboot, diffusée sur Disney +, mais que ça n'empêche pas de découvrir celui-ci.