C'est clairement la réaction que j'ai eue devant ce film. Sur un postulat de départ pas dégueulasse (une ville brésilienne peuplée uniquement de femme cherchant à dominer le monde, un homme ayant pour mission de délivrer une de leur prisonnière), Jesus Franco nous offre un spectacle incompréhensible.
Filmé avec les pieds, perclus de faux raccords, d'erreurs de continuité et de transitions abruptes, le film surprend tout du long, et pas pour les bonnes raisons. Les péripéties sont incompréhensibles, les personnages.. heu... étranges? Et l'histoire qui semble avoir été écrite avec des trous. Et le budget effets spéciaux du film devait se résumer au fond de poches du réalisateur (mention spéciale à l'explosion finale, tellement ratée qu'elle mérite de rentrer au Panthéon)
Rajoutez à cela une énorme dose de plans nichons. Mais réellement énorme. Et un machisme bien rempli du paquet, avec un héros partant non pas avec une mais trois filles à la fin. Et une séance de torture avec un ventilateur. Et avec une machine diablement phallique.
Bref, je suis ressorti époustouflé par ce film. Je n'ai pas encore pris entièrement la mesure de l'expérience que je venais de vivre, et je ne sais pas si, un jour, j'y arriverais.