Sumuru, cheffe charismatique d'une île ou aucun homme n'a sa place, aussi appelée selon les différentes versions du film Sumitra ou Sonanda... Tout ça pour dire que mon jeu de mot en titre n'en est pas plus drôle, mais au moins maintenant tu sais d'où il sort.
"The girl from Rio" en V.O. est une bisserie assumée du prolifique dans le genre Jess Franco, et si tu n'es pas au mieux client de ce genre de ciné, au pire très indulgent, il y a fort à parier que mieux vaut passer ton chemin.
Car c'est indéniablement mauvais. C'est mal filmé, les acteurs jouent comme des pieds hormis Shirley Eaton qui a assez de charisme pour sortir du lot ; et que dire du scénario qui n'a ni queue ni tête, même s'il semble fort avoir été pensé avec la première proposition. La médaille revenant surement à Beny Cardoso alias Yana qui ne cesse de regarder directement la caméra...
Bref, c'est pas du Kubrick / Nolan / Onteniente (t'as bien le droit d'aimer qui tu veux).
A coté de ça je dois avouer que c'était agréable à suivre, de la langueur de Rio de Janeiro, aux tenues plus fantasques que fantastiques des sumuriennes, je me pris à penser qu'il faisait bon être un homme dans les fantasmes clairement couchés sur pellicule du scénariste.
Car dans cette cité sans hommes, les femmes se baladent croupes dénudées et boobs au vent (mais pas sans mitraillettes, faut pas déconner).
Car dans cette cité sans hommes, quand il faut en torturer un, c'est à coup de bisous que s'y attellent ces amazones, voir plus si affinité.
Car dans cette cité sans hommes, l'homme gagne quand même à la fin et repart avec ni une, ni deux, mais trois superbes jeunes-femmes à son bras. Après toutes ces tortures, finir comme ça... Sur qu'il va te le vendre à son retour le Brésil.
A noter que la chanson titre du film est pas dégueu : https://www.youtube.com/watch?v=9792kU-L_LQ
De rien.
Je mets 6/10 au ressenti, ça ne les vaut surement pas mais j'aime trop le kitsch.