Solar Crisis.
En 2007, après le succès surprise de "28 jours plus tard" et l'échec du discret "Millions", Danny Boyle, en compagnie du scénariste et romancier Alex Garland, proposait son petit hommage personnel à...
Par
le 24 mars 2015
54 j'aime
7
Only dream I ever have … is it the surface of the sun ? Everytime I
shut my eyes … it's always the same.
La fascination pour le soleil. Sunshine est un excellent film de science-fiction qui se distingue des autres par son rapport au soleil et la fascination qu’il exerce sur les hommes.
Commençons par le commencement : l’affiche du film présente déjà l’élément essentiel du film, le soleil, et donne ainsi un effet dynamisant.
Le scénario quant à lui, est assez original et intriguant : en 2057, afin de rallumer le soleil qui se meurt, l’équipage de l’Icarus II doit y déposer une charge thermonucléaire. En cours de route, ils reçoivent un signal de l’Icarus I, vaisseau de la mission précédente ayant échouée sept ans auparavant pour des raisons inconnues …
Le synopsis a été bien pensé. S’il présente en effet quelques erreurs scientifiques (le soleil ne devrait pas mourir en s’éteignant petit à petit), difficile de ne pas être intrigué par ce mystère qui entoure la précédente expédition. C'est d'ailleurs ce qui donne de l'intérêt à l'œuvre puisqu'un simple voyage vers le soleil serait quelque peu ... ennuyant. Le film présente évidemment des éléments classiques du genre : un équipage humain au sein duquel apparaissent des conflits, conduisant à des erreurs et une sorte d’intelligence artificielle à qui ils peuvent s'adresser.
La musique de John Murphy se mêle parfaitement à la beauté du film, et va même jusqu’à le transcender. Les personnages, au même titre que les spectateurs, sont totalement fascinés par le soleil qui exerce une sorte d’attraction irrésistible, ayant ainsi une part non négligeable dans le déroulement de l’action. D'ailleurs, le plus beau passage du film est sans doute ce moment où le capitaine observe, les yeux grands ouverts, les rayons du soleil qui foncent vers lui, le tout sur le thème Adagio In D Minor.
Kaneda ! What do you see ? Kaneda ! What do you see ? Kaneda !
J’ai également apprécié le dénouement ; la fin m’a suffisamment marqué pour me donner envie de revoir le film une seconde fois. Et même une troisième. Le jeu des acteurs est plutôt bon, aucun ne baisse le niveau et on parvient facilement à s’attacher aux personnages.
Au final, Sunshine reste une expérience particulière avec de nombreux moments forts. On passe du bon temps aussi bien sur le plan de l’action que de la science-fiction. Sunshine est sans doute un film qu’on retient pour son aspect visuel et dont on ressort avec la tête dans les étoiles, sur une belle conclusion.
Hey Capa, we're only stardust.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes La tête vers les étoiles, Mes 90 films préférés, Les meilleurs films de science-fiction et Les plus belles affiches de films
Créée
le 26 août 2017
Critique lue 959 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Sunshine
En 2007, après le succès surprise de "28 jours plus tard" et l'échec du discret "Millions", Danny Boyle, en compagnie du scénariste et romancier Alex Garland, proposait son petit hommage personnel à...
Par
le 24 mars 2015
54 j'aime
7
La première fois que j'ai entendu parler de ce film, je me suis demandé ce que Danny Boyle avait été foutre dans ce projet. Lâcher une bombe nucléaire sur un soleil à l'agonie pour le raviver et...
le 19 nov. 2011
51 j'aime
5
Allez, il fallait bien que je vois un jour un film de Danny Boyle ! Et j'ai commencé par celui de ses films qui appartient à l'un de mes genres favoris : la Science-fiction. Après avoir...
le 14 janv. 2015
46 j'aime
Du même critique
Il y a des albums qui marquent profondément. Œuvre magistrale de Tome et Janry, sans doute l’une de leurs plus belles réussites, mais aussi la plus controversée, Machine qui rêve fut une parenthèse...
Par
le 28 oct. 2017
5 j'aime
2
En 2005, après déjà 7 ans de Sillage d’une qualité proche de la perfection, Morvan et Buchet décidèrent de céder aux envies des fans. Le dernier volet, QHI, avait donné son lot de révélations et le...
Par
le 31 août 2017
4 j'aime
Avec 3001 : L’Odyssée finale, Arthur C. Clarke terminait une aventure commencée mille ans auparavant. J’avais été un peu déçu par le livre précédent, 2061, et j’espérais ainsi qu’un bond aussi...
Par
le 17 août 2017
4 j'aime