Solar Crisis.
En 2007, après le succès surprise de "28 jours plus tard" et l'échec du discret "Millions", Danny Boyle, en compagnie du scénariste et romancier Alex Garland, proposait son petit hommage personnel à...
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le 24 mars 2015
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7
Résumé : En 2057, le soleil est mourant et il menace de s’éteindre, ce choc sur terre pourrait détruire l'humanité, une équipe a déjà été envoyée sans succès, 7 ans plus tôt, mais elle a disparu. La mission Icarus 2 doit relancer le soleil en posant une bombe à fission nucléaire, qui doit théoriquement le remettre en route. Lors de ce long voyage, l'équipe doute de plus en plus et ils vont commettre des erreurs de navigation, quand soudain un message de la première mission est entendu près de Mercure. L'équipe décide de récupérer la bombe, le carburant mais surtout de comprendre la raison de l’échec, pourtant tout ne se passe pas comme prévu et finira par mettre l’équipage en péril.
Histoire : C'est l'ambition démesurée du réalisateur d'aborder une source de création dans l'univers, et de faire voyager la science-fiction à proximité du soleil. Les effets psychologiques se développent autour de la survie, en imposant une grande force physique a l'équipe d'acteurs. Pour les effets 3D, le temps de conception était si long, que des prévisualisations rapides ont été validées pour avoir une lecture globale pendant le tournage. Des spécialistes du soleil sont engagés par la production, et bien que le script ait une réelle valeur en science-fiction philosophique, c'est avant tout une grande aventure humaine.
Le choix au niveau de la lumière est la forme anamorphique avec ses alignements, plutôt que la lumière sphérique, afin d'avoir une meilleure immersion possible entre l'ombre et la lumière. Toute la structure de la narration argumente sur des faits scientifiques réalistes, pour amplifier le phénomène du destin de l'humanité dans ce grand espace. Alors que le plus grand défi des studios d'effets londoniens était de séquencer l'aspect du soleil. Le réalisateur a trouvé la science-fiction si épuisante qu'il s'est promis de ne jamais en refaire, pour un film au budget de 40m$ qui rapportera 50,7m$.
Équipe : La réalisation c'est Danny Boyle, qui a reçu 1 Oscar pour Slumdog Millionnaire, connu pour Petits meurtres entre amis, 28 jours plus tard, La plage et Trainspotting. Le scénario, Alex Garland, connu pour La plage, 28 jours plus tard, Dredd le remake et Ex machina. La musique de John Murphy connu pour Snatch, Basic instinct 2, Kick ass et Suicide squad. Les effets de Richard Conway connu pour Brazil, Johnny english, Le talentueux mr ripley, Little buddha et Frankenstein.
Côté casting Cliff Curtis, connu pour Les rois du desert, Blow, The fountain, ou récemment dans Réminiscence et Doctor sleep. Cillian Murphy connu pour Red eye, Baman dans le rôle de l'épouvantail, Tron l’héritage et Time Out. Michelle Yeoh connue pour Demain ne meurt jamais, Tigre et dragon et récemment Everything everywhere all at once. Benedict Wong, connu pour Doctor strange, Seul sur mars et Prometheus, et enfin Chris Evans connu pour son rôle de Captain America.
Avis : Un film de science-fiction réaliste qui transporte dans un voyage cinématographique céleste. C'est un choc visuel, avec une intrigue fantastique pour les relations d'une équipe dans un vaisseau spatial. L'immersion dans l'environnement et l'enferment spatiale est totale, en provoquant une ambiance intense aux chocs terrifiants. L'histoire dispose de rebondissements efficaces, qui basculent de façon inattendue dans l'horreur complète, mais les performances incroyables des acteurs font le reste.
Critique : Le logo de la production envoie le récit explicatif du contexte de la mission dans l'espace, qui lance l'intrigue avec ses personnages. Les superbes effets engagent une mystérieuse affaire dans l'enceinte du vaisseau, pour réunir des analyses aux larges problématiques. Le rythme dynamique et les détails ambigus augmentent la tension des enjeux. Les effets technologiques s'enfoncent dans une ambiance réaliste en réveillant la destinée de la mission aux sphères de l’immensité qui alimente sa nouvelle destination. La stratégie déverse la science des possibles chances de réussir en redimensionnant la structure de la mission qui tombe dans la tragédie de l'infime erreur. Les impressionnants événements aux images sublimes reconfigurent les enjeux qui enchaînent les avaries en conservant son rythme dynamique.
L'explosion des éléments sombre dans l'horreur en continuant ces effets réalistes qui vont recalculer ses orientations pour ramener la mission sur la bonne route. Le ballet tragique de son environnement poursuit la folle trajectoire, comme une étrange symphonie spatiale. La puissante réalisation augmente la force de l'intrigue dans l'exploration pour se concentrer sur la psychologie de l'équipage à travers les personnages. La projection explose sur des valeurs mystiques qui découvrent les causes de l'incident en conduisant à un plongeon dans d'autres incidents. La survie se dessine sur des valeurs scientifiques qui conservent une atmosphère passionnante et hyperintense. La cohérence du récit linéaire redéploie la base de sa mission en se déportant dans la profondeur des décisions sur la valeur humaine.
Les événements horribles conditionnent l'histoire d'une vaste mission de survie pour la sauvegarde de l'humanité, avec ses nombreux personnages. La mission restructure des détails de plus en plus mystérieux en s’enfonçant dans la science-fiction avec une fureur impressionnante. La complexité se reforme avec des effets fantastiques en augmentant la frayeur qui consume, d'un seul coup, l'abomination sanglante de l'intrigue. Les détails se livrent avec une logique implacable qui enveloppe la dernière phase à l'approche du but de la mission dans une débauche d'atrocités. Les rebondissements inattendus fusent dans la violence en recomposant l'histoire avec une folie constante qui se dirige vers un terrible dénouement. L'opéra spatial tourne au bain de sang en continuant la mission de façon imperturbable, durant un long final effrayant et magnifique.
> https://youtu.be/aYKq1qfdmWk
Ma 1ère critique du film écrite en 2017 >Réalisé par Boyle en 2k anamorphique avec un gros budget, c'est un échec dédié vidéo et 1 prix réalisation. Sunshine commence par des thèmes brillants puisque c'est la fin du monde, tandis que la mission Icarus 2 s'engage dans l'espace. Les personnages apparaissent avec des détails fabuleux à 3,1% sur un style de superproduction, alors qu'un problème de science engendre vite un autre problème. Une sortie spatiale bluffante accélère l'histoire qui devient prévisible en oscillant entre survie, inconscience et fascination. Les détails libèrent une 1ère scène-choc, malgré des passages inefficaces, alors qu'à contrario d'autres sont sublimes. L'histoire continue d’accélérer le plongeon dans une extrême folie face au sujet brûlant de ses astronautes fabuleux, lors d'un dénouement grandiose, pour cette œuvre audacieuse et réussit, malgré quelques longueurs.
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Créée
le 21 janv. 2023
Critique lue 25 fois
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