Un film un peu lent à démarrer, mais qui nous fait réfléchir à la violence
Ce film on peut lui reprocher au début d'aller un peu lentement. Parce que quand on le voit on ne peut s'empêcher de le comparer avec Kick Ass qui lui a un rythme très intense.
Ici l'origine du héros est originale, il cherche à récupérer sa femme qui est partie auprès d'un baron local joué par Kevin Bacon. C'est cette quête qui va le guider tout au long du film.
Ce qui est marquant dans ce film, c'est la violence que je trouve encore plus présente que dans Kick Ass, je trouve d'ailleurs ce héros plus réaliste que Kick Ass de par le fait qu'il choisit une clé anglaise, parce que c'est l'arme qui fait le plus mal, et lui il n'a pas le pouvoir de ne pas ressentir la douleur. De par cette violence encore plus présente on voit plus le héros comme un vrai taré, d'ailleurs il est assez vieux (plus de la 30 aine). Ce film me fait plus réfléchir du coup je trouve aux vrais super héros (ceux que l'on trouve par exemple à Seattle ou Phoenix...) aux conséquences sur l'inhibition de porter un masque.
On aura aussi droit au personnage déjanté joué par Ellen Page, elle aussi tarée dans son genre.
Le tout est porté par des acteurs talentueux, ce qui en fait un bon film qui n'aura comme seul défaut un début un peu lent.
Petit fait notable c'est que ce film a été écrit en 2002 et qu'il a attendu le succés des films de super héros pour trouver son financement.