Un acteur en galère va devenir, un peu par défaut, le nouveau super-héros français au cinéma, Badman. Sur le tournage, il va apprendre que son père a eu un malaise, et en empruntant la Badmobile de circonstance, il va avoir un accident, et une perte de mémoire qui va le plonger dans son personnage.
Je crois qu'au bout de plusieurs films, je dois avouer mon faible pour le cinéma de Philippe Lacheau ; c'est pas vraiment fin, mais le côté bande de potes (car il travaille toujours avec les mêmes acteurs et actrice), l'humour parfois politiquement incorrect, et la mise en scène qu'il soigne font que j'accroche bien à la plupart de ses films. Sans oublier Nicky Larson, que j'ai déjà revu plusieurs fois, et que je tiens en très haute estime.
Ici, nous sommes clairement dans la parodie des super-héros type Marvel et Dc, avec un générique qui parodie le MCU, et cela s'enchainera dans la courte durée de l'histoire, car ça ne fait que 80 minutes. C'est clairement dans le registre du pipi-caca, avec des moments qui m'ont beaucoup fait rire comme la petite phrase sur Elizabeth Taylor, ou le sort réservé aux enfants, qu'on n'a pas l'habitude de voir martyrisés pour le gag dans le cinéma français. Mais voir un tout-petit se faire sauter dessus par un adulte dans un piscine, ça me fait rire. Ou alors un personnage qui raconte son passé avouer qu'elle a rencontré son ancien copain en costume de Michael Jackson et lui en enfant, c'est méchant, mais ça ose tout.
Dans la troupe de Fifi, outre Philippe Lacheau qui joue le rôle principal, Julien Arruti compose encore une fois un personnage assez flippant, qui ne vit qu'en expérimentant des médicaments qui lui apportent des effets secondaires, et qui habite encore chez sa mère... qui est en couple avec son meilleur pote, joué par Tarek Boudali !
C'est sans doute bas du front, mais tout comme Nicky Larson, Philippe Lacheau assume ses références puisées chez Marvel et Dc, dont le fameux baiser inversé de Spider-man qui finira en gag à base de zizi, mais j'ai trouvé ça divertissant. En tout cas, bien plus amusant que des comédies se voulant être drôles ou qui jouent tellement la carte du puritanisme qu'ils en deviennent dégueulasses. Pas ici en tout cas...