Je n'ai absolument rien contre Dany Boon, personnellement. Le mec n'a pas l'air méchant et je n'ai pas trouvé ses deux premiers longs-métrages aussi nuls que prévu. Seulement, il ne me fait pas rire. Tout simplement. Et après avoir vu cette... "chose", il est fort probable qu'il ne me fasse jamais rire.
S'inspirant de ses propres névroses, le "comique" tien plutôt bien son délire pendant un petit quart d'heure. Ce n'est pas forcément drôle, pas forcément bien joué non plus et je ne vous parle même pas d'un quelconque rythme et d'une mise en scène un minimum pensée mais j'ai quand même esquissé un sourire ou deux. Et puis merde, il y a Valérie Bonneton en tarée, donc, indulgent je suis.
Sauf que voilà, pour je ne sais quelle raison, Dany Boon décide soudainement de jeter son canevas aux orties part dans une romance complètement à la masse, noie son embryon de récit dans un déluges de quiproquos d'un autre âge et à nous, pauvres spectateurs, d'assister à un "truc" absolument navrant à base de jolie humanitaire et de clandestins.
Pas écrit, pas rythmé, mal joué (Boon en fait des méga-giga-ultra-tonnes), "Supercondriaque" devient rapidement interminable, voir même douloureux pour la santé mentale à force de cumuler les tares en tous genres. A tous les coups, j'ai chopé une saloperie, moi !