J'aime assez bien le cinéma populaire dans son ensemble, il suffit d'aller voir un peu à gauche ou à droite sur mon profil pour voir que je ne suis pas aussi réfractaire que certains quant à cette catégorie de cinéma, qu'il faut prendre comme elle est.
Dany Boon est probablement l'un de ceux qui me reste le plus de marbre. Disons que je n'ai rien contre le personnage mais je n'ai rien pour non plus. Disons qu'il a l'air d'avoir trouvé avec Kad Merad la possibilité de faire un duo dans lequel il s'y retrouve.
Supercondriaque n'est pas véritablement un film sur l'hypocondrie. Elle sert de prétexte à des situations farfelues mais permet de lancer surtout une histoire où Dany Boon aura évidemment la vedette et qui va tomber dans une exagération avec un conflit armé de l'Est, d'un pays inexistant mais rappelant les Balkans.
Dany Boon est capable du meilleur comme du pire et Supercondriaque en est l'exemple parfait. Il y a parfois quelques situations vraiment drôles et puis d'autres où Boon ne sait pas s'arrêter. Il a tendance à en faire des tonnes mais sans jamais trouver la justesse, par exemple, d'un Louis de Funès.
Le moment que l'on passe devant le film n'est pas totalement déplaisant, mais n'est pas non plus le plus marquant du monde. On y trouvera des choses assez bonnes et d'autres (très) mauvaises. C'est clair qu'en terme d'humour, on trouvera largement son compte ailleurs.