Superprofond est un film qui s'appuie sur un trou hyperprofond dans le fond duquel des russes ouf dingos se retrouvent à la merci d'une entité maléfique... "inspirée de faits réels" clame l'affiche de manière peut-être un brin péremptoire. Le spectateur attentif émettra donc quelques doutes à ce sujet.
Alors, bon, l'idée d'utiliser le concept d'un tel supertrou est plutôt superchouette. Voila. J'avais que ça à dire de superpositif sur Superprofond... Parce que sinon, c'est vraiment supernaze. Enfin, j'en sais supertrop rien parce que j'ai trouvé le film superimbitable. Dialogues abscons ânonnés par des personnages flous aux motivations douteuses pris dans des péripéties fumeuses rythmées par des enjeux troubles. C'est supercheulou. Comme si le film avait été intégralement dialogué de traviole par la dame de Google trad. Un peu comme si le scénario avait été fagoté comme un cadavre exquis en bouinant des trucs de vieux films de SF.
Bon, sinon, la réalisation est superbizarre, la jeune héroine est superchoupinette et à ses cotés j'ai remarqué un acteur qui a un gros nez et d'autres gens qui font semblant de savoir ce qu'ils branlent, alors qu'ils font n'importe quoi devant des sfx rigolos bricolés en plastique mou.
Il a fallut que je m'y reprenne à trois fois pour le finir. Ca n'a sûrement pas aidé à capter ce qu'il se supertramait et le sens de toute cette affaire. Un film pour les gens qui aiment donc les supertrous, les superascenseurs et les entités superdiaboliques qui supermangent nos âmes et supermélangent nos corps dans d'immondes partouzes supergluantes.