La Longue Légende du 1er Superhéros Volant au Cinéma pour une Terrienne.

Résumé : Pendant la destruction de la planète Krypton, Jor-El envoie son fils sur Terre. L'enfant est retrouvé par un couple de fermiers, où le jeune Clark découvre l'immensité de ses pouvoirs. Adulte, il prend la route de Métropolis pour devenir un journaliste au Daily Planet avec la belle Lois Lane. Superman aide au mieux pour défendre la ville des criminels, mais dans l'ombre, Lex Luthor lance un sinistre plan pour faire chanter les nations.

Histoire : Le grand défi est de fabriquer un personnage volant, alors que l'entrée de Marlon Brando sur le tournage marque le début du film. Beaucoup de décors naturels sont exploités à New York et au Canada, mais les intérieurs de Krypton, le repaire de Luthor et de Superman sont construits en studio. Les 3 personnages les plus emblématiques sont Sherlock Holmes, Tarzan et Superman, qui démarre sa carrière en 1938 à travers la bande dessinée. De nombreuses auditions, comme Robert Redford, mais c'est Christopher Reeve qui décroche le rôle, trop mince il suit un régime sportif de protéines, qui développera sa musculation. Les 350 techniciens relient les décors à l'électronique via une console centrale, pour les effets de John Barry, le créateur de Star wars. Un immense storyboard est conçu pour la création des détails, mais aussi des maquettes monstrueuses pour visualiser le travail requis. Le cachet de Marlon Brando fait scandale à l'époque, tandis que le tournage à New York est un bâtiment gardé secret pour faire le Daily planet. La folie de la presse afflue sur le tournage, et l'acteur est même invité chez Andy Warhol, réalisé avec un budget de 55m$, il rapporte 1120m$ en 2ème position de l'année, derrière Grease, et reçoit l'Oscar des meilleurs effets visuels.

Équipe : Réalisation de Richard Donner connu pour L'arme fatale, Ladyhawke. Production de Pierre Spengler connu pour les 3 Superman. Musique de John Williams connu pour Jurassic park, Star wars. Les effets de Colin Chilvers connu pour X-men, Moonwalker. Côté casting, Christopher Reeve, Marlon Brando, Gene Hackman, Margot Kidder, Ned Beatty, Valérie Perrine.

Avis : Le film séduit par la qualité des effets spéciaux en faisant exploser les images à travers de grandes émotions. La performance des comédiens associée à la réalisation éblouissante assure le spectacle du personnage aux superpouvoirs, malgré des moments kitsch. L'action et l'intrigue fulgurante offrent l'un des chefs-d’œuvre du genre et une référence du superhéros pour de nombreuses générations, avec une audace et une cohérence imposantes.

Critique : Le logo Warner entame la légende qui lance le générique aux superbes effets, pour naviguer dans l'espace vers une planète lointaine. L'intrigue débute par un procès, qui embarque une civilisation avancée proche de la destruction, dans une ambiance de science-fiction. Les éléments reprennent avec le personnage enfant, propulsé sur terre dans la panique de l'anéantissement accidentel de sa planète. L'aventure du long voyage spatial de l'enfant arrive sur terre, avec les personnages qui trouvent l'enfant, dans un rythme dynamique aux belles images. Une transition temporelle laisse revenir le personnage adolescent en gravitant autour des pouvoirs fabuleux qu'il possède. La longue mise en route offre une réalisation efficace dans un style classique qui s'entoure de philosophie, en améliorant la réalisation, pour revenir au point de départ.

Le personnage emprunte un long chemin pour découvrir son origine et son héritage de Krypton, en faisant surgir une somptueuse demeure. L'action et une nouvelle transition temporelle, laissent arriver le superhéros adulte pour rejoindre son nouvel emploi de journaliste. La transition clôt la première partie aux nombreux personnages en tissant des relations entre collègues. Le décalage du personnage pénètre la violence avec un humour captivant qui multiplie les directions de l'histoire. Les idées se chevauchent en plongeant le divertissement dans des effets terribles qui dévoilent le plus grand criminel de sa génération. La structure du récit se repositionne une nouvelle fois, tandis que la mise en scène académique entame l'arrivée du superhéros en ville.

Les effets impressionnants garantissent le spectacle, avec une série d'exploits qui vont au cœur du sujet. La longue trajectoire rassemble les données en permettant au concept de diffuser un style de superproduction. La subtilité de l'action développe le récit en s’enfonçant dans une confrontation qui accélère les événements. L'affrontement éclate dans une atmosphère imposante avec une fureur qui regroupe les enjeux à l'approche du dénouement. Le duel engage l'apogée de l’intrigue, dans un film qui offre plusieurs parties en développant au fil du temps, l'action et le personnage pour arriver de façon académique à un grand divertissement. Les effets assurent l'intensité de la dernière partie avec une réalisation qui parvient à rendre cohérente toute l'aventure.

> https://youtu.be/nprJvYKz3QQ?si=1HiMy65JPVlCEbJ-