Le concept a tout d’abord de quoi désarçonner : en effet, Superman, héros ancré dans la culture américaine en communiste soviétique déroutant. Malheureusement, la bonne idée s’arrête dès le départ, sans doute dû à une adaptation bien trop courte pour tenir la route. Les personnages sont tous caricaturaux dans leurs prises de position que ce soit Lex Luthor en incarnation trop bienveillante du capitalisme et de l’Amérique, Loïs Lane avec le patriotisme, Wonder Woman en féministe ridiculement excessive et enfin, Batman avec l’anarchisme, Superman, symbole du bolchevisme jusqu’à l’extrême, il va, d’ailleurs, vivre les derniers instants de son amie d’enfance causés par le goulag mais aussi tôt vu aussi vite oublié.