On the Road ou Sur la Route, est un film réalisé par Walter Salles sortie en 2012. Film, qui est en fait une adaptation du roman de Jack Kerouac, connu plus particulièrement dans les années cinquante, pour avoir fondé la "Beat Generation" (voir wiki).
Salles réunit un casting charmant, Garett Hedlund (Tron l'héritage, Joseph Kosinski) dans le rôle de Dean Moriarty (ndlr, Neal Cassady), Sam Riley (Brighton Rock, Rowan Joffe) prend la possesion de Sal Paradise alias Jack Kerouac, l'auteur. Et on retrouve des actrices plus connu à l'écran ces dernières années, Amy Adams (Donne-moi ta main, Anand Tucker), Kirsten Dunst (Melancholia, Lars von trier. J'en ferai d'ailleurs la critique), et Kristen Stewart (Les Runaways, Floria Sigismondi).
Walter Salles fait danser les images sur des airs jazzy, et sur des rythmes épicés et chauds des quartiers latinos. Il nous plonge au coeur de l'Amérique des années d'après guerre, où la musique et la drogue sont à leur paroxysme.
Sal Paradise, un écrivain talentueux fait la rencontre de Dean Moriarty, un beau gosse à l'âme d'un mauvais garçon, ainsi que sa compagne, jeune épouse, Marylou (Kristen Stewart). Les relations entre les personnages sont très ambigües. Dean fôlatre avec toutes les dames qui croisent son chemin, mais cependant il y a deux triangles amoureux qui se démarque dans l'histoire : Dean, Marylou et sa nouvelle amante Camille (Kirsten Dunst). Et Dean, Marylou et Paradise. Le film mêle amour/amitié entre les personnages, on sent la tention constante qui les anime. On se demande même parfois si Dean et Sal sont simplement amis...
J'ai apprécié le décor qui bascule dans des camaieux chauds et froids, ou encore ces passages où la caméra est surplenté sur le fil de la route, pour laisser le regard s'évader sur ce long chemin silencieux et désert. Des images très poétiques, et plaisantes.
Cependant, le film reste sympathique, mais il ne m'a pas bouleversé. Un passage se détache des autres avec une note plus émouvante, mais ne vous arrache pas de chaleureuses larmes pour autant.
Un film que je conseil tout de même aux amoureux des passages aux silences imposants, ainsi qu'aux longues phrases mélancoliques en voix-off. Parfois, on retrouve le filon poétique de la manière de filmer de Sean Penn, dans celle de Walter Salles.
Je lirai peut-être le livre de Jack Kerouac, qui a tout de même marqué une époque, et qui a révolutionné une génération dans le mouvement littéraire.