Tout d'abord il faut désambiguïser le titre: "Surf Nazis must die" et non "nazi surfers must die". Ce sont donc des nazis du surf et pas des nazis devenus surfers. Qui du surfer ou du nazi est venu en premier, voilà une grande question...
La Californie ravagée par une catastrophe naturelle voit ses plages dominées par des gangs divers et parmi ces gangs le plus fort de tous est composé de nazis (ça aide quand on veut dominer une plage) et d'un capitaine crochet à crochets adaptables, tout autant nazi que ses potes (ça aide énormément).
Comment résumer ce chef d'oeuvre de Troma, imaginons Mad Max (le premier) mélangé à Point Break, saupoudré d'un brin de Charles Bronson version black et troisième âge. Et le cocktail est détonnant, tensions raciales, criminalité, monde post-apocalyptique, détresse des maisons de retraites et j'en passe. Les thèmes abordés dans ce film sont pléthores et tous ultra-développés avec une profondeur des personnages digne d'un Woody Allen.
Je ne peux spoiler une telle œuvre en racontant ne serait-ce qu'une once de son scénario, car chaque évènement en entraine un autre, chaque scène savamment étudiée évoque les thèmes forts du film. L'effet papillon y prend tout son sens.
Un film à voir et revoir (mais pas trop souvent tout de même), vous pouvez le voir en amoureux et montrer comme vous êtes soucieux de l'environnement, du racisme et de la violence gratuite qui pollue notre monde ou entre potes à 4h du mat' en revenant du bar avec 5g dans chaque bras. A chaque visionnage sa nouvelle découverte.