Un Conte de Sorcières

De Dario Argento, je ne connais pas grand chose, si ce n'est avoir vu des extraits du Syndrome de Stendhal en cours d'Histoire de l'Art. Je connais aussi sa fille, Asia Argento, dont une amie me disait que je lui ressemblait - c'était y a longtemps en même temps.
Alors, quand j'ai appris que son film le plus connu, Suspiria, allait connaître un remake, je me suis dis qu'il serait peut-être intéressant de regarder l'original. Histoire de.

Suzy, une jeune danseuse américaine, se rend en Allemagne pour y étudier dans une école de ballet très réputée. Son arrivée coïncide avec l’assassinat de deux élèves et la tension dans l’école est très élevée. Sur place, elle est témoin de plusieurs événements étranges. En investiguant, Suzy découvre que l’école de danse est une couverture pour cacher les agissements des sorcières qui habitent l’école.

Le scénario n'est pas bien épais, mais au fond, on s'en fiche.
Ce que j'ai retenu de ce film, c'est ses décors baroques, ses effets de lumière : Argento utilise des éclairages surnaturels. Le film alterne entre des éclairages bleus, rouges et jaunes (parfois, dans la même pièces). Cette méthode donne un aspect de rêve au film, comme si on n’était pas vraiment sûr de ce qui se passe.
La musique joue aussi un rôle très important, comme une petite mélodie enfantine entêtante...
Je pense que cela a dû être un choc de découvrir ce film au cinéma à l'époque. On devait s'en prendre plein les yeux et plein les oreilles.
Et c'est cela que j'ai aimé...