Je ne sais plus du tout pourquoi ce sagouin de Pruneau a réussi à me refiler ce film la dernière fois que je suis passé chez lui, mais bon, du coup, j'étais tombé sur deux trois images assez chouettes, d'un rouge intriguant, et j'étais prêt à affronter le chef d'oeuvre d'un des papes du bis qui fait tellement saliver une partie bien particulière de mes éclaireurs...

Oui, mais alors en fait, le côté baroque c'est sympa, ça occupe quand on s'ennuie, autant dire tout le temps, mais fallait pas oublier de raconter une histoire, même une mauvaise.

Parce que la maison qui sert d'école de danse avec des choses bizarres, des comparses tordus et pis à la fin, c'étaient des sorcières, j'appelle pas ça une histoire.

Montage horrible, faux raccords de film Z, narration absente ou absurde... Bordel ! Il reste quoi dans cet océan de vide et de vanité, s'il vous plaît ?

Les couleurs, oui, et encore pas toujours, Jessica Harper qui est toujours agréable à regarder, une musique sympa même si mal utilisée, et le fait de se demander ce que Joan Bennett peut bien foutre là...

Les bruitages abominables, c'est pénible, ça ne sert à rien, ça ne fait pas peur, ce serait bien de s'en passer, la fausse bizarrerie outrancière dans les décors et les seconds rôles, c'est comme chez Lynch, ça m'en remue une sans faire bouger l'autre et ça ne vaut même pas un dernier soupir, pis la mort de Gilbert Montagné, entre nous, j'en ai rien à foutre.
Le tout est absolument interminable, j'ai songé à tout ce que je pourrais faire d'autre pendant ce temps là, j'ai répondu au téléphone sans arrêter le film qui de toutes façons n'avait rien à me montrer (bon, j'ai baissé le son quand même, mon interlocuteur n'ayant pas à souffrir avec moi) et j'ai regardé mon réveil toutes les douze secondes, en vain, ça ne veut vraiment jamais se terminer cette cochonnerie !

Voilà, après, je vous préviens que le fait que certaines personnes puissent éprouver le moindre plaisir à regarder ça dépasse à la fois ma logique et mon sens moral, donc inutile de venir crier ici.
Torpenn
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le 3 août 2012

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le 3 août 2012

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Torpenn

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