Harper's bazar
Je ne sais plus du tout pourquoi ce sagouin de Pruneau a réussi à me refiler ce film la dernière fois que je suis passé chez lui, mais bon, du coup, j'étais tombé sur deux trois images assez...
Par
le 3 août 2012
103 j'aime
20
Ce qui touche en premier dans Suspiria, c'est la générosité. Dès le début, avec cette scène d'ouverture ou l'on arrive dans Friburg sous la tempête, on sent que ça ne va pas lésiner.
Ce qui m'a surtout frappé personnellement c'est à quel point ce film me rappelle ces moments d'enfance ou l'on se réveille dans la nuit, et que tout nous fait peur lorsque l'on se risque dans les couloirs sombre. Tout participe à rappeler ce sentiment d'infériorité par rapport à des évènements trop grand, un décor trop grand. Dès le début ou l'on se fait tout petit dans cette pluie torrentielle, ou avec l'obligation du pensionnariat, l'obsession avec l'argent qui ne fait pas sens quand on est enfant, ces grands motifs sur les murs qui nous rendent plus petit, ou le doublage qui fait que l'actrice principale prend une voix qui fait jeune enfant modèle.
Tout cela fait qu'on prend vraiment plaisir à redevenir petit, à se remettre dans cette situation de curiosité qui tourne à la peur, ou tout est grand, avec des couleurs fortes.
Créée
le 17 sept. 2021
Critique lue 48 fois
D'autres avis sur Suspiria
Je ne sais plus du tout pourquoi ce sagouin de Pruneau a réussi à me refiler ce film la dernière fois que je suis passé chez lui, mais bon, du coup, j'étais tombé sur deux trois images assez...
Par
le 3 août 2012
103 j'aime
20
Une putain de vache qui pisse ! Des litres d'eau glacée tombent sur le joli petit minois de Suzy Bannon en guise de cadeau de bienvenu dans ce Fribourg de carton-pâte, cette Allemagne...
le 6 août 2014
92 j'aime
13
Mais qu'est-ce que tu nous dis qu'il n'y a pas d'histoire, mais évidemment qu'il n'y a pas d'histoire ;), l'objectif est la peur dépouillée et un étrange mal-être par l'image et le son seuls. Deviner...
Par
le 21 mars 2014
82 j'aime
16
Du même critique
Ca fait un moment que Tarantino et moi on ne s'aime plus trop. Django surtout à l'époque m'avait globalement ennuyé avec son final abrutissant et sans saveur, et sa longue heure et demi...
Par
le 25 janv. 2016
6 j'aime
On sors de la salle. On discute un peu du film, mon père dit : "Il y a un peu trop de référence". Vaste blague. Le film n'arrive jamais à s'extirper de ses origines et se retrouve à n'être qu'un...
Par
le 23 déc. 2015
3 j'aime
Le film de Jeff Nichols démarre bien : nuit noire, voiture perdu dans la nuit, deux personnages énigmatiques, déterminés, le gamin derrière lunettes de plongeon au nez. La musique ambiance bien, le...
Par
le 29 mars 2016
1 j'aime
1