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Je ne sais plus du tout pourquoi ce sagouin de Pruneau a réussi à me refiler ce film la dernière fois que je suis passé chez lui, mais bon, du coup, j'étais tombé sur deux trois images assez...
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le 3 août 2012
103 j'aime
20
Argento peint en trompe l’œil les contours d’un macabre royaume. Dans un cauchemar écarlate, se voile et soupire la face ultime de l’angoisse.
Des danseuses disparaissent et meurent atrocement dans une école de ballet. Un film horrifico - poétique, surréel et absolument angoissant.
Suspiria inaugure la trilogie des Mères. Esthétique baroque avec des couleurs saturées, des architectures infernales, des pièces immenses aux angles improbables et des décors à la géométrie variable. C' est une réinvention totale du conte au cinéma dans ses aspects les plus baroques, les plus fantastiques autant qu'un cauchemar sensoriel, émotionnel, accompagné d'une musique glaçante, obsédante ( une mélopée étrange et fascinante qui donne le frisson. ) Le film procure une sensation de perdre ses repères de temps et d'espace car ils se brouillent , la logique s'égare, on se croirait dans un conte macabre, avec les représentations les plus archaïques de nos angoisses de mort.
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Créée
le 17 juil. 2024
Modifiée
le 28 août 2024
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