Le pitch en une phrase : Alicia pense faire une super surprise à son mec en fêtant l’anniversaire de ce dernier dans un immeuble presque abandonné (chacun son trip) mais tout se barre en couilles quand une bande de malfrats plutôt violents arrivent pour déloger manu militari le dernier habitant.
J’ai bien aimé : “Chaque année, en Espagne, il y a plus de 50 000 expulsions. 85 % sont réalisées pacifiquement. 13% par la force. Et 2%, en utilisant d’autres méthodes…” Sweet home commence ainsi et le moins qu’on puisse dire, c’est que ces méthodes sont plutôt violentes. Incisif et cru, voire carrément trash par moments, nous sommes sur un slasher/home invasion plutôt brutal au rythme agréable.
J’ai moyen aimé : Agréable ne veut pas dire parfait et quelques longueurs et surtout une fin qui trainasse nous laissent un goût amer. Certaines situations et réactions ne transpirent pas la crédibilité on passe outre.
J’ai pas aimé : Les dialogues et le jeu des acteurs ne sont pas transcendants et l’histoire n’est pas originale du tout. Sweet home ne table pas là-dessus pour nous captiver.
La conclu en une phrase : On ne regardera pas ce film pour s’épanouir intellectuellement mais plutôt pour ne pas trop réfléchir et frétiller devant quelques scènes bien dégueu.