Ne vous méprenez pas : contrairement à ce que l'on peut croire, il ne s'agit aucunement d'un film survivaliste réaliste comme on l'entend, c'est plus d'une histoire entre Chuck et Wilson, c'est-à-dire entre Chuck, et Chuck.
Beaucoup y ont vu une déception, un film inutile, trop long, qui met mal à l'aise. D'autres ont été déçus que Daniel Radcliffe lui-même n'ait pas la moindre phrase de dialogue avec sa véritable voix, mais il y a bien évidemment une raison derrière tout cela. Je refuse bien sûr d'expliquer le sens cacher de ce film, ce ne serait pas spoiler, mais ce serait gâcher le plaisir que d'accéder lors de son troisième ou quatrième visionnage à son véritable message ! Et lorsqu'on le revoit alors qu'on a accepté l'idée que ce film est tout ce qu'il ne semble pas être, alors on est conquis. Sortez-vous de la tête qu'Harry Potter lâche des caisses alors qu'un rouquin devient nécrophile : vous avez mal regardé.
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire d'en dire plus sur son contenu, mais je tiens à spécifier que ce film parle de réminiscence, de retrait, d'humanité, et de ce qu'elle devrait réellement être : ce n'est pas un regard, un jugement, un nom, une réputation...
Non. Être humain ici, c'est savoir transcender ce qu'est la définition-même de l'humanité, et quand bien-même d'autres la jugent comme étant immonde et au travers d'actes déplacés, c'est qu'ils ne la comprennent pas. Car depuis quand être humain se résume t-il à avoir un comportement humaniste vis-à-vis des vivants ?