Pas de bras, pas de chocolat !
Ce film, porté par cette tête d'endive de Donnie Yen (croisement improbable entre Steven Seagal et Nicolas Cage) (merci Ygrael), n'a de wu xia que le nom.
Les sabres apparaissent peu, la chevalerie pas du tout.
Après une première demi-heure plutôt péchue et sympathique avec un petit côté Sherlock Holmes version Guy Ritchie et remakant également vaguement History of Violence, le film pète une latte après l'autre.
On a des intrigues jetées aux orties, on a un des persos principaux qui crame des fusibles (l'enquêteur), on a du bras coupé, on a une technique paratonnerre, on a du goitre en acier.
C'est la fête à la saucisse.
Les acteurs jouent mal, les choix de réal piquent les yeux, le rythme est faisandé.
C'est très drôle mais ça ne fait pas un film d'art martiaux d'aucune manière que ce soit.