Choose

C’est difficile pour moi d’aborder cette critique. Aller voir la suite de ce film mythique c’est comme retrouver ses vieux potes du lycée vingt ans après ; il y a une certaine nostalgie.
Passer d’une époque où les films se louaient en cassette vidéo, une époque où ma culture cinématographique est née avec ce film et beaucoup d’autres par la suite.
Nous avions quittés Renton après avoir trahis ses meilleurs amis (Sick boy, Spud et Begbie) Pour 16000 livres et avoir choisi la vie « choose life. » Choisir de partir, de tout recommencer, choisir de donner sa part à Spud mais pas à Sick boy, choisir de laisser Begbie se faire arrêter… Choisir.
Le film démarre Sur Renton en train de courir sur un tapis dans une salle de sport et de le voir s’écrouler. Nous découvrons ce que sont devenus tous les personnages sauf Diane du moins pour le debut du film.
Présentation faite des protagonistes le film peine a réellement démarré, pour moi il ne reprend son essence (attention spoil) que pour la magnifique scène de la tentative de suicide de Spud. Le film se place entre nostalgie avec pas mal de flash-back ressentis par les personnages et des claques esthétiques et sensorielle que Danny Boyle maitrise très bien. Il y a bien sur le monologue revisité tant attendu de Renton : Choose life. Choose facebook, twitter, instagram and hope that someone, somewhere cares….
La musique aussi se fait en nostalgie avec deux morceau phare du premier mais inversé dans ce film. Aurait-il été plus judicieux de choisir une nouvelle bande originale ? J’aime réentendre « Lust for life », alors pourquoi changer ?
Vous comprenez donc que je suis mitigée par cette suite. Le film n’est pas mauvais mais il ne pourra jamais être au niveau du 1er.