Une boucherie chevaline...
Bon voilà je me suis forcé à regarder ça. Mais en fait au début, j'ai été surpris parce que j'ai rigolé sur certains trucs. J'ai bien aimé Depardieu en gros benêt, et quelques situations et répliques se posent bien. Mais ça ne dure pas... Très vite Depardieu finit par souler, puis agaçer franchement. Reno, égal à lui-même, est aussi expressif qu'une boîte de sardines. L'histoire du « boulet » est remixée, remâchée, redigérée et repondue par Veber, décidément en fin de course. Preuve en est la durée d'une film n'excédant pas 1h20, le réalisateur ne sachant apparemment pas comment amener, autre que maladroitement, sa morale d'amitié bancale finale. Seul bon point : quand Depardieu dit que Reno a des yeux de cheval. parce que c'est trop vrai, Reno a une expression chevaline et un jeu...euh...pas de jeu du tout. Et c'est drôle de faire du second degré sans se rendre compte !