Sur une idée de départ un peu mince teintée de mysticisme s'étale une série de poncifs à la cadence pesante. La multicouche de problèmes sociaux et notamment l'inévitable assurance maladie de la gosse tire un peu trop sur la corde sensible. Le traitement intimiste de l'intrigue aura au moins permis une économie de budget sur les événements apocalyptiques qui se résument à quelques oiseaux Hitchcockiens.
Les plans déjà vu ainsi que les éléments lourdingues du scénario comme la fille sourde à qui on parle quand même pour la compréhension du spectateur trahissent par trop le manque de finesse jusqu'au final annoncé.