Ce film m'a laissé croire qu'il allait me replonger dans l'un des genres qui me plait le plus, un bon petit mumblecore ? Mais NON...
J'ai eu le droit au film qu'une jeune gorette bourgeoise qui n'aurait aucun soucis dans la vie s'efforcerait de réaliser pour se trouver une âme d'artiste.
Résumé : la blondasse (clichée genre prof d'anglais/prof de R.H) se trouve dans une relation avec Seth Rogen (le gros nounours gentil et drôle) qui malheureusement pour leur couple, ne l'EXCITE PAS (oui car tout le propos du film se trouve ici).
Elle et le gros rigolo vivent dans un beau pavillon canadien façon boboland (des livres partout, un petit potager, un petit porche et sa rocking-chair etc...).
Blondasse niaise se rend compte de son ennui quand elle croise le regard d'un jeune célib de 30 ans (brun, musclé, petit artiste caché, qui transporte les gens avec un chario et ses bras etc...).
Bogoss drague gorette arpès une rencontre dans un parc historique, dans l'avion et COMME DE PAR HASARD devant chez elle puisque que c'est son voisin en fait !!!
Bref je vous fais pas le film mais c'est la révélation :
Effectivement, madame n'est pas heureuse dans sa vie.
Nounours ne l'excite pas comme le parfait inconnu beau gosse... Son mari le gros rigolo ne peut qu'être que son pote car les FEMMES ont besoin d'hommes bruns et mystérieux…
Conclusion : Après 10 ans de vie commune, elle le fréquente sans le tromper au début car : ON PEUT TOUT FAIRE AVEC UN HOMME SI ON BAISE PAS ON TROMPE PAS.
Bref elle quitte le gros, elle va avec le brun, ils vivent comme des artistes etc...
En terme de cinéma c'est comme si une instagrameuse avait voulu faire un film...
CF : http://ilaose.blogspot.com/2015/11/take-this-waltz.html
"Sarah Polley développe une esthétique "instagram" faite de flous et de contre-jour intempestifs qui se veut paradoxalement naturaliste et proche des corps (Michelle Williams s'y fout à poil une demi dizaine de fois, et on s'en passerait volontiers) dont le résultat est très souvent d'une incroyable laideur. Le tout est enrobé de quelques chansons sans doute directement issues de l'iPod de la réalisatrice, fan de Micah P. Hinson, et le film emprunte son titre à un morceau du pauvre Leonard Cohen qu'on ne pourra plus jamais écouter librement."
Voilà.