Un film qui m'a rappelé Buñuel, lorsque celui-ci est le moins narratif (L'age d'or, Un chien andalou). Pas exactement ma tasse de thé. On n'est pas loin des vidéos qu'on peut voir dans les musées d'art contemporain... Le film est donc à la fois avant-gardiste dans son traitement, et tourné vers le passé par l'ambiance qu'il évoque : quasi muet, avec les musiques des années 20, le craquement des microsillons... Pas banal, ce qui est déjà quelque chose.
Quelques belles scènes :
- le début avec les jeunes filles qui s'habillent, les garçons qui se pomponnent, les scènes de lutte
- la scène où Gunnar se fait charcuter en étant distrait par un théâtre de marionnettes
- la scène d'amour derrière le drap
- celle où Ennar, somnambule, va manger le chapeau d'une infirmière...
Mais globalement, le propos était trop abscons à mon goût. Une curiosité, mais qui ne m'a pas emballé. Je ne persévérerai sans doute pas avec ce réalisateur !