"Rambo, c'est une pédale !"
Alors, Tango et Cash, c'est de l'humour, de l'action, de l'humour, des invraisemblances à la pelle, de l'action, de l'humour, une réalisation typique des années 80 (par les couleurs, les coiffures, la musique et même les voitures), de l'action et même de l'humour. c'est un peu du grand n'importe quoi, mais c'est très divertissant.
L'histoire ressemble quand même furieusement à l'Arme Fatale, sortie deux ans plus tôt, avec l'alliance des deux flics que tout oppose mais qui parviennent à faire du travail explosif.
En plus, vous saupoudrez d'un peu de James Bond (avec l'inventeur très fortement inspiré de Q et sa voiture bourrée de gadgets).
Sauf qu'à cela s'ajoutent de multiples clins d’œil et références à la carrière de Stallone : "Rambo, c'est une pédale", une citation qui parle de haute-sécurité et une pique lancée au concurrent Schwarzy (un gros tas de muscle décérébré, en prison, qui sera surnommé Conan le Barbare).
L'auto-dérision va jusqu'à instaurer une certaine ambiguïté sexuelle entre les deux personnages : il y a une scène de douche en prison avec une savonnette, scène remplie de sous-entendus...
Et puis, il y a un super casting quand même : Jack Palance (qui en fait des kilo-tonnes), Teri Hatcher, James Hong et l'excellent Geoffrey Lewis (que les fans d'Eastwood connaissent bien, puisqu'il a souvent partagé l'affiche avec Clint).
Alors, je le répète, il ne faut pas chercher un scénario réaliste ni même cohérent, mais ça explose en tous sens et les répliques fusent. Que demander de plus ?