2h10 de "vis ma vie" de chef d'orchestre. C'est long, c'est pompeux, aucun début de commencement d'éventuel approfondissement d'un quelconque propos (le pouvoir, la place de la femme dans un milieu d'hommes, les mœurs [...] ).
Suivi d'un cut qui sort de nul part et qui prouve une fois de plus que l'ellipse est vraiment un outil désastreux aux mains du mauvais scénariste ("somehow, Palpatine returned") et de 25min de "holala les réseaux sociaux quand même" sans transition ou autre forme de finesse.
Blanchett magistrale (et globalement tout le casting), ainsi que la réalisation qui arrive a dépoussiérer assez subtilement l'idée qu'on se fait du chef d'orchestre. Mais c'est loin de sauver le film.
On retiendra l'incroyable ironie pour ce film, de se vautrer avec autant de force sur l'équilibre de son scénario et son crescendo.