Le « sans plus » premier Tarzan finit tout de même par accoucher d’une suite, toujours aussi moyenne, mais qui a en plus l’inconvénient d’être inutile…
Tarzan sent bien qu’il n’est pas un singe comme les autres. Quand, en plus, sa mére singe doit le sauver et qu’elle annonce qu’elle se sacrifierait pour lui, il se sent coupable et se sauve, quitte à être menacé par le Zugor, une créature effrayante…
La suite ressemble à un épisode de série tant il semble ne rien apporter à l’histoire d’origine. Si ce n’est, peut-être, le questionnement de Tarzan sur ce qu’il est, sur son espéce. Il y avait matiére à tirer beaucoup plus d’un film, autrement, bien animé, et même pas mal mis en musique et en chanson. Malheureusement, il ne poussa pas son concept, et tombe même assez souvent dans la facilité, laissant de côté la moindre surprise qu’aurait pu réserver son scénario. Mais que faire d’un film ne durant finalement qu’un peu plus d’une heure ?
Il y a tout de même un plaisir à retrouver certains personnages connus, et une VO comprenant entre autre Glenn Close et Ron Perlman. En VF, on se contentera de Dick Rivers. Au final, c’est réellement le manque d’ambition et de travail sur l’écriture et l’exploitation des thémes qui coute cher à un film pas si honteux, faisant office de suite honorable.