Le plus marquant du film est sans doute l'érotisme incroyable qui s'en dégage. Au début, c'est la fête aux fantasmes masculins avec l'apparition de Maureen O' Sullivan (elle se dénude en partie devant son père en faisant des commentaires sur son physique, à la limite du pas propre).
Puis vient l'homme-singe, et là il n'y en a plus que pour les dames, la force brute et animale, enfin je vais pas vous faire un dessin.
Et oui, c'est deux ans avant le code Hays ! Il paraît que les suites sont moins olé-olé, dommage...
Tarzan sent encore bon le muet (gros plan expressif sur Maureen O'Sullivan, qui est très sexe, j'avais oublié de préciser...), le son archaïque donne un côté vieillot, tout comme certains effets spéciaux.
Pourtant le film est impressionnant de modernité, et on pense aux 10 000 trucs qu'il a probablement inspirés (King Kong, les Ewoks, Tintin au Congo...).
Je précise tout de même qu'il faut aimer les documentaires animaliers (les acteurs sont parfois carrément greffés sur des scènes de docu, gag). Moi, j'aime bien les éléphants, les hippopotames, les zèbres, les gnous et les félins de tout poil. Avec une préférence, je le confesse pour les chimpanzés. Cheeta Power !
Par contre, les faux gorilles, joués par des hommes, c'est tout naze.